Le Premier ministre israélien a accusé l'Iran, cartes à l'appui, depuis la tribune de l'ONU, d'abriter un "site de stockage atomique secret" à Téhéran.
Sa déclaration a fait l’effet d’une bombe. Depuis la tribune de l’Onu, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accusé l'Iran, cartes à l'appui, d'abriter un "site de stockage atomique secret" à Téhéran.
"Aujourd’hui, je montre pour la première fois que l’Iran possède un autre site secret au cœur de Téhéran. Un entrepôt atomique destiné à une gigantesque quantité de matériels et équipements lié au programme nucléaire secret iranien", a-t-il dit.
Une accusation rejetée en bloc par l’Iran et une réponse teintée d’ironie de la part de l’ambassadeur iranien aux nations unies.
"Monsieur le Président exhibe quelques photos prises sur Google. Aujourd’hui le showman israélien affirme avoir découvert de nouvelles installation s nucléaires en Iran. C'est encore une de ses fausses histoires", a rétorqué Gholamali Khoshroo.
Cette attaque a été dénoncée aussi par le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif. Une deuxième attaque, car avant Benjamin Netanyahou, Donald Trump s’en était déjà pris à l’Iran, dénonçant la "dictature corrompue" au pouvoir, selon lui, à Téhéran.
De leur côté, les Européens, eux, tentent de sauver l’accord sur le nucléaire iranien. Ils ont annoncé la création d'un système de troc afin de préserver leur commerce avec l'Iran tout en échappant aux sanctions américaines.