Comme un vent de guerre froide jusque dans le choix du président d'Interpol. C'est finalement le Sud-Coréen Kim Jong-Yang, ancien vice-président d'Interpol, qui a a été élu à la présidence de l'organisation internationale de police.
Comme un vent de guerre froide jusque dans le choix du président d'Interpol. C'est finalement le Sud-Coréen Kim Jong-Yang, ancien vice-président d'Interpol, qui a a été élu à la présidence de l'organisation internationale de police.
"Fermement soutenu" par les Américains, il a été préféré à un général russe, pourtant favori du scrutin il y a encore une semaine.
Réunis depuis dimanche à Dubaï, les délégués d'Interpol ont élu le Sud-Coréen lors d'une assemblée générale après que la candidature du général de police russe, Alexandre Prokoptchouk, eut suscité une levée de boucliers aux Etats-Unis et des menaces de l'Ukraine et de la Lituanie de quitter l'organisation mondiale de police.
Quatre sénateurs américains avaient appelé, dans une lettre ouverte rendue publique lundi, les délégués des 192 pays membres d'Interpol à rejeter la candidature de M. Prokoptchouk. "Les événements récents ont montré que le gouvernement russe abusait des procédures d'Interpol pour harceler ses opposants politiques", pouvait-on y lire.
Kim Jong-Yang était déjà président par intérim d'Interpol depuis la disparition en Chine en octobre de son ancien patron Meng Hongwei. Ce dernier serait détenu par les autorités dans une affaire de corruption....