Selon le ministère français de l'Éducation nationale, 400 lycées étaient perturbés, dont 84 bloqués vendredi
Les lycéens manifestaient pour la cinquième journée consécutive. Des enseignants et des étudiants se sont joints au mouvement. Des débordements sont à déplorer dans toute la France.
Jets de projectiles, contre gaz lacrymogènes. La colère des jeunes s'est faite entendre vendredi 7 décembre, alors que des étudiants et des professeurs ont rejoint le mouvement. "_On se rend compte que les réformes qui ont été faites l'année dernière sur Parcoursup et qui s'annoncent avec la réforme du bac portent un risque de creusement encore plus important des inégalités. Donc cela s'inscrit aussi dans ce contexte-là et c'est peut être le moment d'obtenir des chose_s", affirme Nicolas Kemoun, professeur venu manifester à Lyon.
Des incidents à déplorer
Selon les chiffres du ministère de l'Éducation en milieu d'après-midi, 400 lycées étaient perturbés sur le plan national, dont 84 bloqués. Les lycéens réclament notamment l'abandon des réformes du bac, de la voie professionnelle ou de l'accès à l'université. À Paris, plusieurs centaines d'entre eux ont défilé à Paris vendredi aux cris de "Macron démission", "Macron t'es foutu, la jeunesse est dans la rue".
Arrestation polémique
Le ministre de l’Education s'est aussi dit choqué par les images de l’arrestation de jeunes, à genou, la veille à Mantes-la-Jolie, mais il a souhaité remettre les choses dans leur contexte, et a assuré qu’il ne s’agissait pas d’une rafle.