Trop tardif, incomplet, ou trop coûteux : le paquet de mesures annoncées lundi soir a été très critiqué par l'opposition parlementaire
Au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron en réponse à la crise des Gilets jaunes, c'est devant l'assemblée nationale que le Premier ministre français est venu expliquer le programme du président.
Trop tardives, trop couteuses ou trop partielles, les mesures sociales du président ont été globalement critiquées par l'opposition.
Jean-Charles Grelier, député Les Républicains : "Il aura fallu que quatre samedis consécutifs Paris et la plupart des plus grandes villes de France soient mises à feu et à sang."
Olivier Faure, député socialiste : "Le CAC 40 peut dormir tranquille. Les Français se paieront eux-mêmes leur augmentation de pouvoir d'achat."
Mathilde Panot, députée La France Insoumise : "Vous ne faites rien pour les précaires, pour les temps partiels, pour les chômeurs, rien non plus pour les jeunes qui se mobilisent aujourd'hui, honte à vous qui continuez à mépriser le peuple."
Après avoir rendu hommage au travail des forces de l'ordre, très sollicitées depuis ces dernières semaines, le Premier ministre français s'est voulu très combatif :
Edouard Philippe, Premier ministre : _"Ne croyez pas madame la députée que les annonces d'hier viennent atténuer en quoi que ce soit l'ambition réformatrice portée par le président de la république et par le gouvernement."
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Signe de la méfiance croissante des députés français, les trois partis de gauche ont confirmé mardi le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement.
Cette motion n'a aucune chance d'aboutir mais obligera le gouvernement et sa majorité à resserrer les rangs.
Christophe Garach, avec Agences