Québec : les chansons de Michael Jackson déprogrammées de plusieurs radios

Michael Jackson à Oxford, Angleterre, le 6 mars 2001.
Michael Jackson à Oxford, Angleterre, le 6 mars 2001. Tous droits réservés  REUTERS/Russell Boyce/File Photo
Tous droits réservés  REUTERS/Russell Boyce/File Photo
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Suite à la diffusion d'un documentaire aux Etat-Unis, accusant Michael Jackson de pédophilie, des radios québécoises ont déprogrammé ses chansons.

PUBLICITÉ

La réputation du roi de la pop est à nouveau entachée. Un documentaire a été diffusé dimanche et lundi sur la chaîne américaine HBO présentant le chanteur comme un prédateur sexuel. Plusieurs radios québécoises ont donc décidé de retirer ses chansons de leur programmation, a annoncé la porte-parole d'un groupe médiatique canadien ce mardi.

Le documentaire "Leaving Neverland" réalisé par le Britannique Dan Reed contient de nombreuses accusations de pédophilie à l'encontre de Michael Jackson. Centré sur les témoignages de James Safechuck et Wade Robson, les deux hommes accusent le chanteur d'avoir abusé d'eux à de multiples reprises.

Si les accusations ne sont pas nouvelles, le format du documentaire alimenté de témoignages apportent un nouvel éclairage sur cette affaire. "Nous avons essayé de le faire suffisamment descriptif pour qu'il ouvre les yeux des gens, qu'ils soient confrontés à ce que signifie, pour un jeune enfant, être séduit et violé par un adulte pédophile", a expliqué Dan Reed.

La famille du chanteur a décidé de saisir la justice pour réclamer 100 millions de dollars soit plus de 88 millions d'euros, à HBO pour ce documentaire qu'elle qualifie d' "assassinat posthume".

En France, le CSA a déjà reçu plusieurs dizaines de plaintes pour empêcher la diffusion de "Leaving Neverland" sur M6 le 21 mars prochain, a annoncé le Parisien.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Abus sexuels : le documentaire qui accable Michael Jackson

Marc Dutroux : un jardin-mémorial inauguré à la place de la "maison de l'horreur"

Pédophilie dans l'Église catholique au Portugal : quand les victimes fissurent le mur du silence