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Front européen à la tête de l'ONU

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Tous droits réservés  REUTERS/Eduardo Munoz
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Par Anne-Lise Fantino
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L'Allemagne succède à la France pour présider le Conseil de sécurité, afin de défendre le multilatéralisme.

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La France a passé le flambeau à l'Allemagne pour assurer la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, depuis ce lundi.

Une présidence que les deux pays ont décidé de jumeler, en siégeant à tour de rôle, pour joindre leurs efforts : l'objectif, renforcer la position européenne et défendre des relations multilatérales, à contre-courant de la politique isolationniste de Donald Trump.

"Face au risque de déconstruction de notre cadre multilatéral, la France et l'Allemagne ont un message à porter ensemble", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, "parce que nos deux pays ont vécu dans leur chair l'expérience du repli sur soi, les conséquences de l'unilatéralisme, de la libération de la parole extrémiste, du choc des nationalismes. C'est donc le sens de l'initiative que nous avons lancée, c'est une initiative baptisée "Alliance pour le multilatéralisme".

Depuis janvier, l'Union Européenne pèse plus lourd au sein du conseil de sécurité de l'ONU, puisque l'Allemagne y occupe un siège pour les deux ans à venir, tout comme quatre autres membres non-permanents, dont la Belgique.

Mais après 2021, entre le jeu des rotations et la perspective du Brexit, la France devrait devenir la seule voix des 27 à siéger au Conseil de sécurité.

Récemment, la CDU, le parti conservateur allemand, a proposé à la France de partager son siège de membre permanent avec Berlin. Une idée retoquée par le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, qui plaidait plutôt en faveur de l'octroi d'un statut identique à l'Allemagne.

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