Deux ex-ministres en rupture avec Trudeau se présenteront en tant qu'indépendantes

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Deux ex-ministres canadiennes, dont l'affrontement public avec le Premier ministre Justin Trudeau a secoué son parti libéral au pouvoir, ont annoncé lundi qu'elles se présenteraient comme candidates indépendantes lors du scrutin législatif d'octobre.

Jody Wilson-Raybould et Jane Philpott, deux ex-ministres au centre de la pire crise politique du mandat du Premier ministre, avaient été évincées du groupe parlementaire libéral début avril, après avoir démissionné du gouvernement, sur fond d'allégations d'ingérence politique du bureau de Justin Trudeau dans une affaire judiciaire.

Mme Wilson-Raybould, ex-ministre de la Justice, avait accusé le Premier ministre d'avoir exercé sur elle des pressions "inappropriées" pour éviter un procès au groupe canadien SNC-Lavalin, accusé de corruption en Libye.

Mme Philpott, ex-ministre du Budget, avait également critiqué la gestion de cette affaire par le chef du gouvernement.

"Nous entendons parfois dire que la politique est un sport d'équipe, que la politique est aussi un sport sanglant", a déclaré Mme Wilson-Raybould lors d'une conférence de presse à Vancouver (ouest).

"Je crois en l'importance d'une équipe forte... Mais je ne suis pas sûre qu'il doive y avoir du sang. Et c'est une affaire beaucoup trop sérieuse pour appeler cela un sport. Après tout, c'est la vie des gens et notre avenir qui sont en jeu", a-t-elle précisé.

L'ex-ministre a plaidé pour moins de clivages politiques et davantage de coopération entre les 338 élus du Parlement canadien.

"Nous avons besoin de voix indépendantes qui travailleront avec (les autres) pour résoudre les plus importants problèmes de notre époque", a déclaré Mme Philpott lors d'une annonce simultantée à Markham, en Ontario (est).

Les deux ex-ministre avaient rejeté des approches pour rejoindre le parti Vert, mais ont précisé qu'elles feraient de l'environnement une priorité de campagne.

Le parti de Justin Trudeau est crédité de six points de pourcentage de moins que ses rivaux conservateurs, selon une moyenne de sondages récents.

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