Demi-finales du Top 14: dents longues face à crocs retrouvés

Demi-finales du Top 14: dents longues face à crocs retrouvés
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Conquête et reconquête: demi-finaliste du Top 14 l'an passé pour la première fois de son histoire moderne, Lyon défie dimanche à Bordeaux (16h30), pour une place en finale, un Clermont lancé sur le chemin de la rédemption après avoir manqué la phase finale en 2018.

Le LOU est ainsi le seul rescapé du précédent dernier carré, un indicateur fiable de sa progression depuis sa remontée dans l'élite en 2016, sous le patronage de Pierre Mignoni.

Il a patiemment construit un effectif de plus en plus homogène, renforcé cet été par les arrivées de Noa Nakaitaci, Jonathan Wisniewski ou encore Charlie Ngatai, et une équipe de plus en plus complète, toujours aussi solide en conquête mais plus tranchante en attaque.

"Le groupe est reparti en début de saison avec une ossature expérimentée et la plus-value des joueurs arrivés. Les objectifs ont été forcément revus à la hausse", témoigne le capitaine Julien Puricelli.

La qualification acquise au forceps en barrages face à Montpellier (21-16), sans s'affoler malgré une première période ratée, est à ce titre significative de l'évolution des Lyonnais, plus mûrs.

Le sont-ils suffisamment pour rallier leur première finale du championnat depuis 1933, date de leur deuxième et dernier Bouclier de Brennus?

Ils disent en tout cas avoir appris de leur échec l'an passé en demi-finales face à Montpellier (40-14), une échéance abordée rincés physiquement et plus comme un aboutissement que comme un point de passage vers quelque chose de plus grand.

"On est bien plus concernés dans la préparation car on sait qu'on peut rivaliser avec l'ASM. On n'était pas euphoriques après le résultat face à Montpellier, cela prouve qu'on veut aller plus loin", affirme le demi de mêlée Baptiste Couilloud.

- Stabilité et régularité -

Clermont s'est lui aussi servi de son expérience de la saison passée pour arriver à Bordeaux. Mais elle s'était soldée par un échec beaucoup plus cuisant: une absence de la phase finale pour la première fois depuis 2006, d'autant plus marquante que l'ASM était championne de France en titre.

Elle n'a entraîné aucune révolution dans un club qui cultive la discrétion et la stabilité, et a donc simplement procédé à trois petites retouches dans son effectif, toutes derrières (arrivées de Moala, Nanaï-Williams et Naqalevu).

L'ASM a lavé son linge sale en famille, avant même de reprendre le chemin d'une préparation lors de laquelle, pour la première fois depuis des années, le club a pu travailler sur la longueur.

"En fin d'année dernière, on a mis beaucoup de choses à plat, parfois assez durement. Mais assez tôt, ce qui nous a fait arriver à la reprise dans un état d'esprit déjà bien différent", explique Wesley Fofana.

"Et dès la fin de la préparation, on a senti qu'il y avait cette envie de se racheter", ajoute le centre.

- Rucks et touche, secteurs-clés -

Clermont a ainsi systématiquement occupé les deux premières places cette saison, pour rallier tranquillement directement le dernier carré, et a même garni son armoire à trophées d'un Challenge européen, remporté le 10 mai face à La Rochelle (36-16).

Un nouveau titre, après les Boucliers de Brennus de 2010 et 2017, pour décoller sans doute quasi-définitivement son étiquette d'éternel perdant.

Au-delà de la victoire finale, le directeur sportif auvergnat Franck Azéma a apprécié le contenu proposé face aux Maritimes: "Il y a eu de la maîtrise de bout en bout, de l'alternance dans les formes de jeu. Et surtout, c'est une victoire collective, pas grâce à un +facteur X+".

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Depuis la finale du Challenge européen, Clermont a perdu son capitaine Morgan Parra et ses deux rencontres de Top 14, même s'il avait déjà en poche sa qualification.

"Ce sont des avertissements dont ont s'est servis pour essayer de gommer ce qui n'allait pas, affirme Fofana. Le job n'a pas été fait dans les rucks, l'un des secteurs où il va falloir être très vigilants face à cette équipe de Lyon." Il aurait pu ajouter la touche, autre point fort de ce LOU en pleine conquête.

Les XV de départ:

Clermont: Toeava - Penaud, Moala, Fofana, Raka - (o) Lopez, (m) Laidlaw - Lapandry, Lee (cap), Iturria - Vahaamahina, S. Timani - Slimani, Kayser, Falgoux

Lyon: Buttin - Nakaitaci, Barassi, Ngatai, Palisson - (o) Wisniewski, (m) Couilloud - Gill, Fourie, Puricelli (cap) - Roodt, Goujon - Gomez Kodela, Ivaldi, Chaume

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Remplaçants:

Clermont: Ulugia, Uhila, Yato, Cancoriet, Cassang, Nanaï-Williams, Naqalevu, Zirakashvili

Lyon: Lacombe, Kaabèche, E. Oosthuizen, Cretin, Doussain, Regard, Wulf, Ric

Arbitre: Romain Poite

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