Euro de basket: les Françaises espèrent changer l'argent en or

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Les basketteuses françaises espèrent transformer l'argent des trois dernières éditions en or à l'Euro qui commence jeudi en Lettonie, même si une série de forfaits et une préparation difficile ont quelque peu semé le doute.

Les Bleues devront se passer de leur pivot Helena Ciak, de l'ailière Diandra Tchatchouang et de l'arrière Sarah Michel, autant de joueuses d'expérience qu'il a fallu remplacer par des plus jeunes. Cinq (sur douze) joueront leur premier tournoi majeur, dont Iliana Rupert (17 ans) et Marine Fauthoux (18 ans), deux filles d'anciens internationaux.

"Pour les gens de l'extérieur, ça change la donne. On nous donnait favori mais j'ai vu que la Fiba nous avait rétrogradées", remarque la sélectionneuse Valérie Garnier, la France n'étant plus que deuxième dans les pronostics de la Fédération européenne, derrière la Belgique et devant l'Espagne, tenante du titre.

Pendant la préparation, les Bleues n'ont pas répondu à toutes les interrogations. Battues par la Turquie et la Serbie, elles ont remporté deux succès à peine moins inquiétants sur la Russie (après prolongation) et sur la Chine (au buzzer) et deux autres sans grande signification face à la faible Ukraine.

Beaucoup de maladresse, un gros manque de dureté en défense, les sujets de préoccupation n'ont pas manqué. Heureusement, l'équipe va récupérer, après une blessure à la cuisse, l'intérieur Sandrine Gruda, une pièce-maîtresse et l'une des deux joueuses, avec la capitaine Endy Miyem, qui fut championne d'Europe en 2009.

C'était à Riga, dans la ville où les Françaises lanceront leur tournoi jeudi (14h30) face à la République tchèque, une équipe abordable, comme leurs deux autres adversaires du premier tour, le Monténégro (vendredi) et la Suède (dimanche), même si elles se méfient beaucoup des Scandinaves. Il faudra terminer premier pour accéder à la phase finale à Belgrade sans passer par un barrage toujours stressant.

- L'atout Johannès -

C'est là que les choses vont se corser. En quarts, il faudra probablement battre soit la Serbie (championne en 2015) devant son public, soit la Russie en regain de forme, soit la Belgique, la valeur en hausse dans le basket européen depuis sa demi-finale au Mondial-2018 où elle avait battu la France (5e).

De quoi inciter les Bleues à se recentrer sur leur objectif primordial: garder la route des Jeux de Tokyo ouverte en finissant dans les six premiers, les autres étant exclus des TQO (tournoi de qualification olympique).

Si elle manque de bouteille, l'équipe de France ne manque pas d'armes, à commencer par Marine Johannès, ses "moves" spectaculaires et son adresse à trois points. A 24 ans, la future arrière de l'Asvel atteint la maturité. Elle fera ces grands débuts cet été en WNBA avec les New York Liberty (avant de rejoindre Lyon).

C'est aussi la franchise de Bria Hartley, l'Américaine dotée d'un passeport français depuis l'an passé, grâce à une aïeule native de l'Hexagone, et qui portera le maillot bleu pour la première fois dans un grand tournoi. Meneuse très complète, agressive en attaque, elle est un gros atout dans le jeu de Valérie Garnier, qui l'entraînaît aussi au club turc de Fenerbahçe jusqu'à l'annonce de son limogeage mercredi.

Cinq de départ (en préparation): Olivia Epoupa, Marine Johannès, Valériane Ayayi, Endy Miyem, Marième Badiane

Banc: Bria Hartley, Sandrine Gruda, Alexia Chartereau, Ornella Bankolé, Marine Fauthoux, Iliana Rupert, Sara Chevaugeon

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