Boris Johnson en Écosse pour promouvoir l'unité du Royaume-Uni

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Par Euronews
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Boris Johnson a choisi ce lundi l'Écosse pour l'un de ses premiers déplacements. Un choix qui n'est pas anodin car les Écossais se sont prononcés contre le Brexit lors du référendum de 2016.

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Boris Johnson a choisi ce lundi l'Écosse pour l'un de ses premiers déplacements. Un choix qui n'est pas anodin car les Écossais se sont prononcés contre le Brexit lors du référendum de 2016.

Les Écossais, opposés au Brexit

Fervent défenseur de la sortie de l'UE, Boris Johnson a annoncé que le Brexit interviendrait coûte-que-coûte le 31 octobre prochain, avec ou sans accord.

Face aux menaces de la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon d'organiser un nouveau référendum sur l'indépendance de son pays, le nouveau Premier ministre britannique joue les équilibristes.

Le Royaume désuni ?

Et c'est à coût d'aides financières que le nouveau locataire du 10 Downing Street entend rallier l'Écosse, mais également le Pays de Galles et l'Irlande du Nord à sa cause. 332 millions d'euros de nouveaux investissements ont été annoncés par l'ancien maire de Londres. Des mesures qui visent à resserrer les liens entre les quatre nations qui composent le Royaume-Uni et à faire taire ceux qui agitent la menace d'une dissolution de la Grande-Bretagne.

Sturgeon charge Johnson

À l'issue de l'entretien entre les deux dirigeants, Nicola Sturgeon a accusé lundi soir le nouveau Premier ministre britannique de vouloir une rupture sèche avec l'UE. "Je pense que s'il était dans cette pièce en ce moment, il le nierait avec véhémence, mais je pense qu'il veut un Brexit sans accord", a-t-elle déclaré alors que cette perspective déchire le Royaume-Uni. "Derrière tout le bluff et la fanfaronnade, c'est un gouvernement qui est dangereux" a-t-elle ajouté.

L'UE ne souhaite plus négocier

Le Premier ministre "veut évidemment rencontrer les dirigeants européens et négocier mais pas pour qu'on lui dise que l'UE ne peut pas réexaminer l'accord de retrait", a déclaré lundi une porte-parole du Premier ministre.

Mais Bruxelles a prévenu le dirigeant britannique que ses demandes de renégocier l'accord noué par l'ex-Première ministre Theresa May étaient "inacceptables". "L'accord de retrait a été rejeté à plusieurs reprises par le Parlement (britannique) et il est évident qu'il ne sera pas adopté sous sa forme actuelle. Cela doit changer s'il doit y avoir un accord", a-t-elle poursuivi.

Dans ce contexte, le risque de no-deal semble prendre de l'ampleur. Le nouveau gouvernement britannique entend d'ailleurs mettre un place un "cabinet de guerre" chargé de planifier le Brexit et de préparer un budget en cas de sortie sans accord. Comme le dit le principal syndicat du patronat de Royaume-Uni, ni les Britanniques, ni les Européennes ne sont prêts aux répercussions d'une sortie sèche, sans accord.

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