Donald Trump s'est exprimé officiellement pour la première fois, après les fusillades qui ont endeuillé les Etats-Unis. Il a dénoncé un "crime contre l'humanité" et a insisté sur la réforme nécessaire du système de santé mentale, sans remettre en cause le port d'armes.
Donald Trump s'est exprimé officiellement pour la première fois, après les fusillades qui ont endeuillé les Etats-Unis ce weekend, il a dénoncé un "crime contre l'humanité".
Le président américain s'est d'abord lancé dans une diatribe contre Internet qui a selon lui radicalisé des "esprits perturbés", critiquant notamment les jeux vidéo et la société américaine dans son ensemble qui, selon lui, doit cesser son "idéalisation de la violence". Il a réclamé d'autres outils pour détecter les personnes potentiellement dangereuses sur la Toile.
Sans remettre en cause le port d'armes aux Etats-Unis, il a surtout insisté sur les efforts à faire pour améliorer le système de santé mentale, avec notamment une meilleure prise en charge des malades mentaux. Voilà le problème central selon le président républicain, et non les armes, a-t-il répété à plusieurs reprises.
Donald Trump, qui a également appelé à condamner le "suprémacisme blanc", a réclamé la peine de mort pour tous les responsables de tueries de masse, précisant que la sentence devait s'effectuer rapidement.
Pas de nouvelle loi sur le port d'armes à l'ordre du jour
Au moins 31 personnes ont perdu la vie - et des dizaines d'autres ont été blessées - lors des deux dernières fusillades, l'une à El Paso, dans le Texas, l'autre à Dayton, dans l'Ohio... deux fusillades meurtrières à 13 heures d'intervalle.
Avant son intervention à la Maison Blanche, Donald Trump avait indiqué sur Twitter vouloir une nouvelle réglementation sur les armes, accompagné d'une réforme migratoire, un point sur lequel il n'est pas revenu durant sa déclaration.
"Les républicains et les démocrates doivent se rassembler et obtenir des vérifications d’antécédents robustes, peut-être en couplant cette loi à une réforme migratoire désespérément nécessaire", avait ainsi tweeté le président des Etats-Unis, sans donner plus de détails. "Quelque chose de bon, sinon de GRAND, doit résulter de ces deux événements tragiques", a-t-il poursuivi. "Nous ne pouvons pas laisser ceux qui sont morts à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l’Ohio, mourir en vain, avait-t-il encore écrit. De même pour ceux ayant été sérieusement blessés. Nous ne pourrons jamais les oublier, ainsi que les nombreux autres avant eux."