C'était à 11h36, il y a tout juste un an. En quelques secondes, une section de 200 mètres du pont Morandi s'effondre, dans la ville de Gênes. 43 personnes sont décédées. Plusieurs centaines d'autres se sont retrouvées sans toit.
C'était à 11h36, il y a tout juste un an. En quelques secondes, une section de 200 mètres du pont Morandi s'effondre, dans la ville de Gênes, en Italie.
Trois camions et une trentaine de voitures basculent dans le vide, s'écrasant 50 mètres plus bas. 43 personnes sont décédées. Et plusieurs centaines d'autres se sont retrouvées sans toit.
Les commémorations, qui incluent une messe et une minute de silence, doivent se tenir en présence du président Sergio Mattarella et du gouvernement.
Et un an après le drame, les habitants ne se sont pas encore remis du traumatisme.
"Je ressens de la tristesse", explique Sonia Grosso, une habitante. "Cela n'aurait jamais dû arriver. Mis à part notre cas à nous, qui avons perdu notre maison, 43 personnes sont mortes. Pourquoi ? Parce que l'entretien n'a pas été fait, on ne sait même pas... Je suis vraiment triste aujourd'hui, et pas seulement parce que cela fait un an... C'est un souvenir horrible".
Bataille judiciaire
Le nouveau pont sera construit par un groupement de plusieurs sociétés italiennes à partir d'un projet de Renzo Piano, le célèbre architecte italien né à Gênes.
Pendant ce temps, la bataille judiciaire autour du pont Morandi, continue. Car sa fragilité n'était pas nouvelle.
Les familles des victimes, mais aussi de nombreux responsables politiques, essentiellement du Mouvement 5 étoiles, considèrent l'effondrement comme la conséquence d'un mauvais entretien par le gestionnaire. Une société appartenant à la famille Benetton, accusée d'avoir privilégié ses bénéfices au détriment de la sécurité.
Un procès titanesque qui n'améliore pas les relations entre la Ligue de Matteo Salvini et le mouvement 5 étoiles, dont les tensions font aujourd'hui exploser le gouvernement.