Le co-fondateur et PDG de Twitter Jack Dorsey accentue la pression sur Facebook qui va continuer à diffuser ce type de contenu sans vérification des faits.
Twitter a lancé un énorme pavé dans la mare en annonçant que le réseau social n'acceptera plus aucune publicité à caractère politique où que ce soit dans le monde à partir du 22 novembre.
Jack Dorsey co-fondateur et PDG du réseau affirme que "la portée d'un message politique doit se mériter, pas s'acheter" et accentue du coup la pression sur Facebook.
Pour l'homme qui a écrit le premier tweet de l'histoire, l'enjeu, c'est la crédibilité des réseaux sociaux à qui on reproche la diffusion de fausses informations.
En 2016, ils ont été très critiqués pour ne pas avoir bloqué des campagnes de manipulation russes lors de l'élection américaine qui a vu la victoire du Républicain Donald Trump.
Mais Mark Zuckerberg, PDG du géant Facebook, continue de défendre sa politique. Il a récemment décidé de continuer à autoriser les publicités politiques sur ses plateformes, même si elles contiennent des mensonges ou contre-vérités, sans vérification des faits.
Twitter préfère donc les interdire. Une décision qui intervient au moment où Facebook a accepté de payer une amende de 577 000 euros pour des infractions à la loi sur la protection des données liées à la collecte du cabinet de conseil Cambridge Analytica.
Le Royaume-Uni a infligé cette petite amende symbolique à Facebook l'an dernier car les données d'au moins un million d'utilisateurs britanniques faisaient partie des informations recueillies par Cambridge Analytica et ont été utilisées à des fins politiques.
Facebook a lourdement investi depuis 2018 pour rétablir la confiance, depuis ces révélations de fuites de données massives.
Le groupe emploie plus de 43 000 personnes, 28 % de plus qu'il y a un an, et a enregistré une hausse de ses coûts de 32 % à 10,5 milliards de dollars au troisième trimestre.
Ses équipes dédiées à la sécurité ont mis fin ces derniers mois à plusieurs opérations de désinformation menées par des groupes étrangers (le plus souvent russes) pour influencer des électeurs américains ou dans d'autres pays.