Pékin s'oppose à ce que les dirigeants de Taïwan siègent à l'assemblée annuelle de l'OMS. "C'est profondément injuste vis-à-vis de notre peuple", regrette le chef de la diplomatie taïwanaise.
Pékin s'oppose à ce que les dirigeants de Taïwan siègent à l'assemblée annuelle de l'OMS. "C'est profondément injuste vis-à-vis de notre peuple", regrette le chef de la diplomatie taïwanaise.
L'assemblée annuelle de l'OMS s'est ouverte ce lundi, à Genève, avec, en visioconférence, des participants du monde entier. Sauf... de Taïwan !
Et pourtant, l'île fait figure de modèle dans sa gestion de l'épidémie de coronavirus. Sur 23 millions d'habitants, seulement 440 cas de covid-19 et 7 morts.
Mais voilà, Pékin refuse de voir siéger la petite île démocratique de Taïwan, sur laquelle elle réclame la souveraineté.
Les autorités taïwanaises déplorent ce veto exercé par Pékin.
Jusqu'à 2016, la Chine ne s'était pas opposé à ce que Taïwan ait un statut d'observateur auprès de l'Assemblée mondiale de la santé.
Mais la position de Pékin s'est durcie en 2016, avec l'élection sur l'île d'une présidente indépendantiste.