L’opposition bélarusse est à nouveau dans la rue pour un cinquième dimanche de mobilisation afin de dénoncer le scrutin présidentiel du 9 août et alors qu’Alexandre Loukachenko reste inflexible. L'opposition bélarusse dit être "ouverte au dialogue avec Moscou".
"Seule une élection transparente et équitable pourra sortir le Bélarus de la crise", a déclaré, ce dimanche, l’opposante bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa, depuis la Lituanie où elle s’est réfugiée. Elle a également assuré qu'elle ne voulait pas couper les liens avec Moscou qui soutient ouvertement Alexandre Loukachenko.
"J'ai été contactée, d'une manière ou d'une autre, par des dirigeants de nombreux pays, dont les États-Unis, le Canada et des Etats européens. Je n'ai refusé de parler à personne. Tous ont appelé pour exprimer leur soutien au peuple bélarusse. Nous sommes ouverts au dialogue avec les représentants de n'importe quel pays. Donc, si la Russie nous contacte, bien sûr, nous répondrons", a dit Svetlana Tikhanovskaïa.
Mercredi 9 septembre, Svetlana Tikhanovskaïa doit rencontrer le Premier ministre polonais à Varsovie. Olga Kovalkova, une responsable du Conseil de coordination de l'opposition au Bélarus, a, elle, trouvé refuge dans la capitale polonaise. Selon ses dires, dans la nuit de vendredi à samedi, elle aurait été menacée puis transportée à la frontière polonaise par les services de sécurité bélarusses.
L’opposition bélarusse est à nouveau dans la rue pour un cinquième dimanche de mobilisation afin de dénoncer le scrutin présidentiel du 9 août et alors qu’Alexandre Loukachenko reste inflexible.