Islamisme et liberté d'expression... : les sujets soulevés par l'assassinat du professeur

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Par Anelise Borges avec Olivier Péguy
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La décapitation d'un enseignant soulève une nouvelle fois la question de l'islamisme en France et l'équilibre précaire entre liberté de conscience et liberté d'expression.

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Des représentants musulmans qui viennent se recueillir là même où Samuel Paty a été assassiné à Conflans-Ste-Honorine. Le geste est symbolique. Et à cette occasion, le président de la conférence des imams de France a eu des mots forts : "l'islamisme, c'est le poison de l'islam".

Nous demandons pardon à toutes les victimes assassinées au nom de l'islam, par l'islamisme. L'islamisme est une menace pour nous aussi.
Hassen Chalghoumi
Président de la conférence des imams de France

L'assassinat de Samuel Paty a une nouvelle fois, mis en lumière la fragile coexistence de la liberté d'expression et la liberté de conscience en France.

Au nom de la défense de la République, le président Emmanuel Macron a engagé ces dernières semaines, un processus visant à lutter contre les séparatisme, et singulièrement le "séparatisme islamiste".

"A la bonne heure !", ironise Marine Le Pen.

Avons-nous compris que les meurtres de masse au Bataclan ou à Nice, les attaques ciblées contre nos militaires, nos policiers, les meurtres atroces d'un prêtre ou d'un homme d'affaires et maintenant d'un enseignant sont une déclaration et des actes de guerre que nos dirigeants ont toujours recherchés minimiser.
Marine Le Pen
Présidente du parti "Rassemblement National"

Depuis vendredi, les politiciens y vont tous de leur recommandation pour durcir la réponse face à l'islamisme.

A Conflans Ste-Honorine, chacun a son avis sur la question.

"Ce n'est pas un problème religieux. Je pense que c'est avant tout un problème politique. La question religieuse vient en second. La religion est utilisée. Je défends la liberté d'expression dans toutes ses dimensions et je crois que nous devons défendre la liberté de croire et de ne pas croire.
Habitant de Conflans- Sainte-Honorine

En parallèle au débat sur la liberté d'expression, se pose la question de l'usage des réseaux sociaux. Comment empêcher qu'ils relaient des contenus haineux et des propos ultra-radicaux ?

Cette question était au cœur d'une rencontre ce mardi matin entre la ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa, et les responsables des réseaux sociaux et des plateformes.

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