La décapitation d'un enseignant soulève une nouvelle fois la question de l'islamisme en France et l'équilibre précaire entre liberté de conscience et liberté d'expression.
Des représentants musulmans qui viennent se recueillir là même où Samuel Paty a été assassiné à Conflans-Ste-Honorine. Le geste est symbolique. Et à cette occasion, le président de la conférence des imams de France a eu des mots forts : "l'islamisme, c'est le poison de l'islam".
L'assassinat de Samuel Paty a une nouvelle fois, mis en lumière la fragile coexistence de la liberté d'expression et la liberté de conscience en France.
Au nom de la défense de la République, le président Emmanuel Macron a engagé ces dernières semaines, un processus visant à lutter contre les séparatisme, et singulièrement le "séparatisme islamiste".
"A la bonne heure !", ironise Marine Le Pen.
Depuis vendredi, les politiciens y vont tous de leur recommandation pour durcir la réponse face à l'islamisme.
A Conflans Ste-Honorine, chacun a son avis sur la question.
En parallèle au débat sur la liberté d'expression, se pose la question de l'usage des réseaux sociaux. Comment empêcher qu'ils relaient des contenus haineux et des propos ultra-radicaux ?
Cette question était au cœur d'une rencontre ce mardi matin entre la ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa, et les responsables des réseaux sociaux et des plateformes.