Covid-19 : marche arrière et mea culpa d'Angela Merkel

Covid-19 : marche arrière et mea culpa d'Angela Merkel
Tous droits réservés Kay Nietfeld/Pool via AP
Par Euronews avec AFP
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La chancelière allemande renonce à des restrictions renforcées en Allemagne pour le long week-end de Pâques. Elle reconnaît "une erreur" et demande "pardon".

Angela Merkel renonce à mettre l'Allemagne sous cloche pour le long week-end de Pâques.

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Les commerces allemands ne fermeront donc pas comme prévu du 1er au 5 avril et des offices religieux pourront se tenir. La chancelière s'est attirée de vives critiques en décidant de renforcer les restrictions dans un court laps de temps. Ce mercredi elle faisait son mea culpa.

"Une erreur doit être reconnue comme telle et, plus important encore, elle doit être corrigée et si possible à temps. Je sais que cette proposition a provoqué une incertitude supplémentaire, je le regrette profondément et je demande pour cela le pardon de tous les citoyens", a déclaré la chancelière.

Tour de vis en Belgique

Face à la troisième vague de Covid-19, la Belgique serre à son tour la vis. Les métiers de contacts non médicaux, comme les coiffeurs, vont fermer à partir de samedi pour quatre semaines, et les commerces "non essentiels" ne pourront ouvrir que sur rendez-vous. En outre, seules les écoles maternelles resteront ouvertes pour la dernière semaine avant les vacances de Pâques.

"D'autres mesures restent en vigueur, naturellement l'interdiction de voyages non essentiels. Je pense que c'est clair pour tout le monde que durant cette période difficile il ne faut pas voyager pour le loisir vers d'autres pays. D'ailleurs il y aura plus de contrôles aux frontières pendant la période de Pâques", a averti le Premier ministre belge Alexander de Croo.

Aube, Nièvre et Rhône dans le rouge

A l'approche des vacances de Pâques, de plus en plus de pays européens décident de limiter les déplacements et les voyage. En France, trois nouveaux départements, l'Aube, la Nièvre et le Rhône vont s'ajouter aux seize déjà soumis à des restrictions renforcées. Face à la saturation des services hospitaliers, une partie du monde médical gronde et appelle à davantage d'actions. Le gouvernement tente à tout prix d'éviter un troisième confinement et met l'accent sur l'accélération de la campagne de vaccination.

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