Des centaines de fidèles ont profité samedi de l'assouplissement des restrictions en Israël pour assister à la traditionnelle cérémonie du "feu sacré", dans l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, à la veille de la Pâque orthodoxe.
Un feu sacré et une marée de fidèles chrétiens agglutinés, dans l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Tous attendaient impatiemment que la flamme se propage parmi eux. A la veille de la Pâque orthodoxe, la traditionnelle cérémonie du "feu sacré" n'avait rien à avoir avec celle de l'année dernière, qui s'était déroulée en petit comité.
Des centaines de fidèles chrétiens ont profité ce samedi de l'assouplissement des restrictions en Israël pour se rassembler dans l'église du Saint-Sépulcre, construite d'après la tradition chrétienne, sur le site où Jésus a été crucifié, mis au tombeau avant de ressusciter.
Des célébrations qui surviennent dans un pays en deuil. Au mont Méron, dans le nord d'Israël, une bousculade géante a fait au moins 45 morts jeudi lors d'un pèlerinage juif orthodoxe.
En 2020, les célébrations de la Pâque orthodoxe avaient été perturbées à cause de la pandémie de Covid-19. En 2021, quatre semaines séparent la Pâque des catholiques et des protestants de celle des orthodoxes.
Cette année, en Russie, ces fidèles se préparent dans une église de la capitale Moscou. Il y a des œufs, des gâteaux, et des masques, plus ou moins ajustés sur le nez. Des messes sont prévues ce samedi soir à Moscou, autour du patriarche Kirill et à Bucarest, la capitale roumaine. Idem à Athènes, en Grèce, où des jauges devront néanmoins être respectées en intérieur et en extérieur.
Dans plusieurs pays, les restrictions restent donc de mise, et surtout pendant les célébrations de Pâques. Au Liban par exemple, un confinement de 72 heures est imposé ce weekend et la fréquentation des lieux de culte est limitée à 30% de leur capacité d'accueil, comme le rapporte L'Orient-Le Jour.