Varsovie continue d'accuser le Bélarus de pousser sur son territoire des migrants clandestins. Un acte de "guerre hybride" pour le Premier ministre polonais.
L'état d'urgence a été prolongé par le parlement en Pologne le long de la frontière avec le Bélarus. Selon le Premier ministre, qui s'est exprimé ce lundi devant les députés avant leur vote, il existe une menace forte aujourd'hui venue de Russie et du Bélarus, et cela justifie cette mesure qui donne les pleins pouvoirs aux autorités de Varsovie et à la police dans cette zone frontalière.
Mateusz Moriawecki a aussi déclaré que Russie et Bélarus allaient entamer des exercices militaires communs ce mois-ci.
La Pologne, la Lituanie et la Lettonie – les trois pays de l'Union européenne qui bordent la Biélorussie – accusent le président Alexandre Loukachenko d'avoir poussé illégalement des migrants d'Irak, d'Afghanistan, de Syrie et d'ailleurs dans leur pays.
Pour la Pologne, il s'agit d'un acte de « guerre hybride » contre leurs pays pour se venger des sanctions de l'UE.