COP 26 : un objectif commun mais des méthodes opposées face au dérèglement climatique

Manifestation d'activistes pour le climat, Glasgow, Écosse, 28 octobre 2021
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Les militants écologistes, la commission européenne, l'ONU sont d'accord pour limiter le réchauffement de la planète, mais 200 pays doivent adhérer et surtout pouvoir agir concrètement. C'est tout l'enjeu de la COP26.

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Six ans après l'Accord de Paris, une sensation d'urgence ou de dernière chance pour sauver la Terre de la crise climatique imprègne dirigeants et militants.

Déjà présents en Écosse, à Glasgow, des activistes ont donné le ton avec ce climat en feu : l'issue de la COP26, qui débute dimanche, ne signifiera ni plus ni moins que la vie oui la mort pour l'espèce humaine affirment-ils. Il faut que les dirigeants mondiaux parviennent à un accord pour stopper le réchauffement de la planète en limitant réellement celui-ci à une hausse d'un degrés et demi ou ce sera le point de non retour.

Cet objectif est celui endossé par la commission européenne qui milite pour la baisse des émissions de gaz à effet de serre :

"Nous avons besoin d'un leadership pour des engagements crédibles de décarbonisation afin d'atteindre l'objectif du zéro net au milieu du siècle. Mais nous avons également besoin d'engagements suffisants pour réduire réellement les émissions au cours de cette décennie. La science est très claire à ce sujet. La science nous dit que c'est urgent" a déclaré Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne.

John Kerry, envoyé spécial des États-Unis pour le climat, a également fait une déclaration à la London Schools of Economics :

"Pour éviter la catastrophe, les scientifiques nous disent, que nous devons réduire nos émissions mondiales de gaz à effet de serre d'au moins 45% d'ici 2030, afin d'arriver à une neutralité carbone d'ici 2050. C'est dans ce contexte que nous nous rendons à Glasgow, et je m'y rends en optimiste."

Les protestations comme celle du groupe Extinction Rebellion dans cette raffinerie se multiplient contre les énergies fossiles.

En début de semaine, le secrétaire général de l'ONU affirmait que notre modèle de développement basé sur ces énergies fossiles devait changer sinon c'était l'arrêt de mort de l'espèce humaine. Mais la tâche est titanesque.

Le président de la COP26, Alok Sharma, en est bien conscient :

"Je veux dire, ça va être difficile, ça va être un gros, gros défi. Il s'agit d'amener près de 200 pays à parvenir à un consensus sur certaines de ces questions difficiles qui sont en suspens depuis six ans maintenant."

Avant l'ouverture de la COP26, la Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, a officiellement soumis ses nouveaux engagements climatiques jeudi, mais ils ont été accueillis fraîchement par les défenseurs du climat.

La nouvelle "contribution nationale" (NDC) de Pékin était très attendue, certains observateurs espérant qu'elle puisse donner un coup de fouet aux ambitions de cette conférence climat cruciale, alors que les effets dévastateurs du changement climatique se font de plus en plus sentir: mégas-feux, canicules, inondations...

Elle reprend sans surprise les principaux engagements déjà formulés par le président chinois Xi Jinping : atteindre son pic d'émissions "avant 2030" et la neutralité carbone "avant 2060".

Ces nouveaux engagements publiés par la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) prévoient également la réduction de l'intensité carbone (émissions de CO2 rapportées au PIB) de plus de 65% par rapport à 2005.

Sources additionnelles • AP, AFP

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