Climat | La #COP26 va se poursuivre samedi, après une nuit de consultations. De nombreux points de la déclaration finale restent contestés.
La conférence sur le climat de Glasgow, qui devait se terminer vendredi, se poursuivra samedi après une nouvelle nuit de consultations, a annoncé son président Alok Sharma dans un message aux délégations publié par l'ONU.
Une troisième version du texte de la déclaration finale, dont de nombreux points restent contestés, doit être publiée vers 08H00 GMT, avant une nouvelle session plénière "pas avant 10h" GMT pour entendre les positions des divers groupes, précise le président qui "compte" terminer cette COP dans la journée de samedi.
Le dernier projet de texte laissait toutefois entrevoir les grandes lignes : les pays membres de la Conférence des Parties pourraient ainsi s'engager à réviser à la hausse leurs engagements de réduction d'émissions carbone afin de limiter l'augmentation des températures à 1,5 degré par rapport à l'ère pré-industrielle.
Il faut agir, et vite, pour l'avenir de la Planète, a insisté Frans Timmermans, vice-président de le Commission européenne :
"Il y a une heure, mon fils Mark m'a envoyé une photo de Kees, mon petit-fils, qui a un an. Je me disais que Kees aura 31 ans en 2050 et que si nous réussissons, il vivra dans un monde vivable, dans une économie propre. Si nous échouons, alors il devra se battre avec d'autres êtres humains pour avoir de l'eau et de la nourriture".
Les subventions aux énergies fossiles
Autre sortie remarquée, celle de John Kerry, l'envoyé américain sur le climat, qui a dénoncé les subventions aux énergies fossiles qui n'avaient pas totalement disparu dans le projet de déclaration finale :
"Ces subventions doivent disparaître. Nous sommes le plus grand producteur de pétrole et de gaz au monde. Nous avons certaines de ces subventions et le président Biden a présenté une loi pour les supprimer. Nous nous battons chaque année pour trouver de l'argent, mais 2 500 milliards de dollars au cours des cinq, six dernières années ont été consacrées aux subventions aux combustibles fossiles. C'est la définition même de la folie!"
Lors de cette COP26, une vingtaine de pays dont les États-Unis, l'Allemagne et désormais la France ont rejoint une coalition qui s'engage à mettre un terme d'ici à la fin 2022 au financement à l'étranger de projets d'énergies fossiles sans techniques de capture du carbone.