"La Russie n'a pas un droit de véto sur une adhésion de l'Ukraine à l'Otan"

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Tous droits réservés twitter.com/jensstoltenberg
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Par Bryan CarterEuronews
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Le Conseil Otan-Russie qui s’est tenu mercredi n’a pas permis de faire avancer les négociations.

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Les discussions sont au point mort entre l'Otan et la Russie. Chaque camp est resté sur ses positions lors des négociations mercredi à Bruxelles. Le dialogue reste donc très difficile concernant l'Ukraine.

Moscou a rassemblé près de 100 000 soldats le long de sa frontière avec le territoire ukrainien. Le Kremlin exige que l'Alliance s'engage à ne pas accepter la candidature de Kiev auprès de l'Otan. De leur côté les Alliés dénoncent l'attitude agressive de la Russie mais ils veulent garder la porte ouverte aux pourparlers.

"Seuls l'Ukraine et les Alliés peuvent décider quand l'Ukraine sera prête pour devenir membre de l'Otan. Personne d'autre n'a son mot à dire", insiste le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg.

Si l'Alliance porte son attention sur Kiev, certains analystes estiment que l'épreuve de force engagée par la Russie doit être considérée comme une stratégie plus globale du Kremlin. Selon Fiodor Lukyanov, rédacteur en chef de Russia in Global Affairs, pour Moscou il ne s’agit pas uniquement de l’Ukraine. 

Le Conseil Otan-Russie a tenu de sérieux échanges sur le renforcement militaire russe à proximité de l’Ukraine

"Cela concerne la structure de la sécurité en Europe et cette idée, qui prévaut depuis la guerre froide, que l'Otan représente le coeur de la sécurité européenne. Et ce que la Russie essaye de faire c'est d'entamer une discussion sur une organisation différente", explique-t-il.

Pour le moment personne ne veut prédire quel sera le prochain mouvement de Moscou. Mais les analystes jugent peu probable une invasion de l'Ukraine. En revanche la Russie perçoit comme une menace une extension de l'Otan dans ce qu'elle considère sa zone d'influence. Dans l'immédiat les deux parties se sont engagées à poursuivre les discussions.

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