Levée des restrictions sanitaires en Angleterre et bientôt au Danemark. Dans le même temps, en France, les enseignants manifestent une nouvelle fois pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire.
Levée des restrictions sanitaires en Angleterre et bientôt au Danemark.
Dans le même temps, en France, les enseignants manifestent une nouvelle fois pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire.
Grande-Bretagne
C'est comme un vent de liberté qui souffle sur l'Angleterre, avec la décision des autorités de lever une grande partie des restrictions sanitaires.
Finie la présentation du pass vaccinal pour les événements accueillants du public, finie l'obligation du port du masque.
Certains Anglais restent néanmoins prudents.
Jessie Wright, 19 ans, est apprentie en ressources humaines. "J'ai l'impression que ça fait une éternité que ces restrictions étaient en place, dit-elle. C'est presque un peu effrayant, alors, je garde toujours un masque avec moi. Mais, c'est un sacré soulagement, après quoi, deux ans ? On a été confiné chez nous, on ne pouvait pas sortir. C'était dur, surtout pour les gens de mon âge."
Danemark
Au Danemark aussi, les restrictions vont être levées à compter du 1er février. Et là aussi, les habitants semblent hésiter entre soulagement et un certaine méfiance.
Ainsi Allan, retraité, interrogé sur la fin de l'obligation du port du masque. "Je pense que ce n'est pas raisonnable", dit-il. Et quand on lui demande pourquoi, il répond que cette décision "est prématurée, qu'il y a encore trop de personnes infectées".
France
En France, ce jeudi était une journée de mobilisation sociale, avec de nombreuses professions dans les rues, pour réclamer des hausses de salaires.
Dans les cortèges, de nombreux enseignants qui entendaient dénoncer la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement.
Pascale Stevens, est enseignante à Marseille. Elle participait au défilé ce jeudi. "La gestion de la crise sanitaire a rendu notre travail terriblement compliqué. Dans les écoles à Marseille, nous, les profs, on tombe comme des dominos."
C'est la troisième fois depuis début janvier que les enseignants expriment, dans la rue, un ras-le-bol face aux différents protocoles sanitaires qu'ils ont à appliquer dans les écoles.