Guerre en Ukraine : la Russie affirme qu'une personne a été tuée sur son sol par des tirs ukrainiens

Archives : un dépôt de carburant en flammes dans la région de Belgorod, dans le sud-ouest de la Russie, le 1er avril 2022
Archives : un dépôt de carburant en flammes dans la région de Belgorod, dans le sud-ouest de la Russie, le 1er avril 2022 Tous droits réservés Pavel Kolyadin/BelPressa/Handout via REUTERS
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Une personne a été tuée et trois autres blessées dans le sud-ouest de la Russie après des bombardements provenant d'Ukraine, a annoncé mercredi le gouverneur russe de la région touchée. Ce qu'il faut retenir de la 77e journée de guerre en Ukraine.

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Une personne a été tuée et trois autres blessées dans le sud-ouest de la Russie après des bombardements provenant d'Ukraine, a annoncé ce mercredi le gouverneur russe de la région touchée.

"Pour le moment, une personne a perdu la vie, il est mort dans l'ambulance, et il y a trois blessés", a déclaré le gouverneur de la région de Belgorod, Vyacheslav Gladkov, sur l'application de messagerie Telegram. Plus tard dans la soirée, ce dernier a communiqué un dernier bilan faisant état de un mort et six blessés. 

Il a également indiqué que la situation était "la plus difficile" qu'ait connue sa région depuis que le président russe Vladimir Poutine a envoyé des troupes en Ukraine le 24 février. M. Gladkov a accusé l'Ukraine d'avoir visé le village de Solokhi, précisant qu'une maison avait été en partie détruite.

Les autorités dans les régions frontalières de l'Ukraine accusent régulièrement les forces de Kyiv de lancer des attaques contre la Russie.

En avril, M. Gladkov avait accusé des hélicoptères ukrainiens d'avoir attaqué un dépôt de carburant à Belgorod. 

Kherson va demander son rattachement à la Russie

La région ukrainienne de Kherson, occupée par les Russes depuis début mars, va demander à être annexée par la Russie, a affirmé mercredi un de ses responsables prorusses.

"Il y aura une demande (adressée au président russe) pour intégrer la région de Kherson en tant que sujet à part entière de la Fédération de Russie", a déclaré Kirill Stremooussov, chef adjoint de l'administration de la cité côtière de Kherson, seule ville ukrainienne d'importance dont les Russes aient revendiqué le contrôle total en deux mois et demi de guerre en Ukraine.

"La base juridique (...) sera prête avant la fin de l'année", a-t-il affirmé, ajoutant que comme la communauté internationale n'avait pas reconnu le référendum de rattachement de la Crimée à la Russie de 2014, la région de Kherson n'organiserait pas de tel scrutin.

Volodymyr Zelensky devant des étudiants français

Après les dirigeants occidentaux, Volodymyr Zelensky s'est adressé pour la première fois à des étudiants.

À l’initiative de l’ambassade d’Ukraine en France, le dirigeant ukrainien a parlé par vidéoconférence aux étudiants de plusieurs établissements d'enseignement supérieur français, dont Science Po Paris et l'Ecole Polytechnique.

"Pendant des années, l'Europe a appréhendé l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, car si une guerre éclatait avec la Russie, disaient-ils, tout le monde devrait se battre contre Moscou. Alors que moi je dirais plutôt que l'OTAN devrait combattre pour l'Ukraine. N'est-ce pas là le but de cette alliance? Ce n'est-ce pas 'tous pour un' ?", a dit le président ukrainien. 

ONU : pas de paix à l'approche

A Vienne, où il se trouvait pour une réunion de l'ONU, le secrétaire général des Nations unies a appelé à maintenir le contact avec la Russie de Vladimir Poutine pour sauver des vies en Ukraine et préparer la paix, même si aucun règlement pacifique du conflit ne se profile actuellement.

"Il est clair qu'à l'heure actuelle, il n'existe aucune chance d'un accord de paix ou d'un cessez-le-feu immédiat", a déclaré Antonio Guterres.

"Mais cette guerre ne durera pas éternellement. Le moment viendra où les négociations de paix seront sur la table. Le moment viendra je l'espère, d'une solution au problème", a souligné le responsable de 73 ans, qui a proposé ses bons offices pour servir de médiateur.

La situation sur le terrain

Les villes jumelles de Severodonetsk et Lyssytchansk, assiégées, semblent notamment pouvoir tomber à tout moment, a constaté l'AFP. Les offensives russes "arrivent par vagues", selon un soldat interrogé sur place, nécessitant des opérations périlleuses d'évacuation des blessés.

Kyiv se félicite en revanche d'avoir fait reculer les forces russes qui tiraient depuis des semaines sur les quartiers nord-est de Kharkiv, deuxième ville du pays, et d'avoir repris quelques petites localités de cette région toute proche de la frontière russe.

"Les occupants sont progressivement repoussés de Kharkiv", a affirmé le président Volodymyr Zelensky dans une vidéo mardi soir, saluant les combattants ukrainiens qui "font preuve d'une force surhumaine pour chasser l'armée d'envahisseurs".

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A Marioupol, si les centaines de combattants ukrainiens qui s'y sont retranchés tiennent toujours l'aciérie Azovstal, ils sont aussi constamment bombardés, selon Kyiv.

Le régiment Azov, qui assure la défense de l'aciérie, a publié les photos de soldats blessés qui se terrent toujours dans cet immense complexe sidérurgique, appelant à nouveau le monde à "agir" pour leur évacuation.

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