Combattants d'Azovstal : peine de mort évoquée en Russie, Kyiv espère un échange

Access to the comments Discussion
Par euronews
Militaires ukrainiens qui ont quitté l'aciérie assiégée d'Azovstal à Marioupol, en Ukraine, le mercredi 18 mai 2022.
Militaires ukrainiens qui ont quitté l'aciérie assiégée d'Azovstal à Marioupol, en Ukraine, le mercredi 18 mai 2022.   -  Tous droits réservés  AP/Russian Defense Ministry Press Service

L’incertitude règne autour des combattants ukrainiens qui se sont rendus aux forces russes après s’être retranchés durant plusieurs semaines dans l’aciérie d’Azovstal, à Marioupol.

Ils sont près d’un millier à avoir capitulé, selon Moscou, la plupart d’entre eux blessés et à bout de forces. Mais de nombreux autres dont les commandants du régiment Azov seraient encore à l’intérieur.

"Selon nos informations, il y avait plus de 2 000 personnes dans l'usine Azovstal. 265 sont d'abord sortis, puis 617 autres. Et un peu plus de la moitié sont restées à l'intérieur", a déclaré Denis Pushilin, leader séparatiste de la république populaire autoproclamée de Donetsk. Selon lui,les militaires ukrainiens n’ont que deux choix : "être jugés comme criminels de guerre, ou être exécutés."

A la Douma, certains hommes politiques russes ont demandé le rétablissement de la peine de mort à l’encontre des membres du régiment Azov qualifiés par Moscou de néo-nazis.

Dans ce contexte, l’organisation Amnesty International a exprimé son inquiétude concernant les prisonniers qu’elle décrit comme "déshumanisés par les médias russes" et la propagande de Vladimir Poutine.

De son côté, Kyiv croit toujours à la possibilité d’un échange de prisonniers. En attendant, les combattants qui se sont rendus ont été emmenés vers les territoires ukrainiens contrôlés par les forces russes et prorusses.