L'ONU dresse le lourd bilan humain de la dévastée Marioupol

La ville de Marioupol, dans le sud de l'Ukraine, dévastée par un siège qui aura duré près de trois mois.
La ville de Marioupol, dans le sud de l'Ukraine, dévastée par un siège qui aura duré près de trois mois. Tous droits réservés AP/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved.
Par Euronews
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La ville portuaire stratégique de la mer d’Azov a été l’objet d’un siège dévastateur de plusieurs mois avant de tomber aux mains des forces russes.

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Marioupol est complètement ravagée par la guerre. La ville portuaire stratégique de la mer d’Azov a été l’objet d’un siège dévastateur de plusieurs mois avant de tomber aux mains des forces russes.

Mercredi, la Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a fait le point sur le lourd bilan humain.

"A ce jour, nous pouvons confirmer 1 348 décès de civils liés aux hostilités à Marioupol, dont 70 enfants, a-t-elle déclaré. Ces décès ont été causés par des frappes aériennes, des tirs de chars et d'artillerie et des armes légères et de petit calibre lors de combats de rue. Le bilan réel est probablement plus élevé de plusieurs milliers."

Les observateurs de l’ONU n’ont pas pu se rendre sur place pour enquêter, faute de conditions de sécurité suffisantes. Les informations ont été recueillies auprès de personnes ayant réussi à quitter la ville.

"Beaucoup ont été tués par des bombardements, tandis que d'autres ont brûlé ou ont été asphyxiés dans des incendies qui n'ont pu être éteints par manque de pompiers disponibles, déplore Michelle Bachelet. En raison de la pénurie d'eau potable, les gens ont entrepris de longs et dangereux voyages vers les puits ou les réservoirs ouverts pour se procurer l'eau qu'ils pouvaient trouver. D'autres ont été contraints de faire fondre la neige ou de boire l'eau extraite des voitures ou d'autres équipements."

Selon l’ONU, les conditions de vie à Marioupol sont toujours désastreuses. L’accès aux soins médicaux et aux services de bases est limité. Les habitants ne sont pas libres de partir ou de revenir librement. Les horreurs infligées à la population civile laisseront une marque indélébile.

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