Séisme en Turquie et en Syrie : la course contre la montre des sauveteurs

A Antakya, dans le Sud de la Turquie, les recherches de survivants coincés dans les décombres continue, vaille que vaille. De nombreuses personnes attendent toujours les corps de leurs proches. "Nous devrons retrouver notre proche et l'enterrer. Nous devons également trouver quelqu'un pour transporter sa dépouille", explique une jeune femme.
D'autres viennent tout juste d'apprendre la mauvaise nouvelle, comme ces trois frères. "Ma famille vivait ici au troisième étage. L'immeuble vient de s'effondrer. Ma tante et deux autres filles ont fui, mais mon oncle est resté à l'intérieur. Ils l'ont retrouvé mort", raconte l'un d'entre eux.
Cinq jours après le séisme de magnitude 7,8 qui a ravagé la région, les secouristes ont encore espoir de retrouver des survivants. mais beaucoup d'entre eux sont à bout. "C'est bien pire qu'un simple tremblement de terre. C'est quelque chose qu'on n'a jamais vu ou vécu auparavant. Plus rien ne tient debout. Il n'y a pas 10 000 ni 100 000 morts, mais un million de morts. Nous manquons de ressources et nous devons faire sortir ces corps" se désole un pompier arrivé lundi.
L'aide humanitaire arriven quant à elle au compte-goutte. "Nous avons de la nourriture, mais il n'y a pas d'électricité, pas de chauffage, pas de soutien médical" se plaignent les habitants. Des centaines de personnes sont désormais sans abris... Certaines d'entre elles sont relogées dans d'autres régions, parfois à plusieurs centaines de kilomètres de là. Mais quitter le sud de la Turquie reste difficile car les routes ont elles aussi été détruites par le séisme.