Les chances de retrouver des survivants sont désormais quasiment nulles en Turquie et en Syrie

Une pelleteuse creuse dans les décombres de bâtiments détruits à Iskenderun, dans le sud de la Turquie, mardi 14 février 2023.
Une pelleteuse creuse dans les décombres de bâtiments détruits à Iskenderun, dans le sud de la Turquie, mardi 14 février 2023. Tous droits réservés Francisco Seco/AP
Tous droits réservés Francisco Seco/AP
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le bilan de ce que l’OMS a qualifié de pire catastrophe naturelle depuis 100 ans ne cesse de s’alourdir. Il est désormais d’environ 40 000 morts.

PUBLICITÉ

Les recherches de survivants se poursuivent mais les chances d’en retrouver sont désormais quasiment nulles, plus d’une semaine après le puissant séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie.

Le bilan de ce que l’OMS a qualifié de pire catastrophe naturelle depuis 100 ans ne cesse de s’alourdir. Mardi soir, il s'élevait à 39 106 morts - 35 418 officiellement dans le sud de la Turquie, tandis que les autorités en ont dénombré 3 688 en Syrie.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté tous les Etats membres à fournir "sans délai" près de 400 millions de dollars pour garantir "une aide humanitaire dont près de cinq millions de Syriens ont désespérément besoin", à commencer par "des abris, des soins médicaux, de la nourriture" pour trois mois.

Il a précisé qu'il devrait bientôt y avoir un appel similaire en faveur de la Turquie.

Côté syrien, pour la première fois depuis 2020, un convoi transportant de l'aide s'est dirigé mardi vers les zones rebelles du nord par le poste-frontière de Bab al-Salama avec la Turquie.

Il était constitué d'une dizaine de camions de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) chargés, entre autres, de tentes, de matelas, de couvertures et de tapis.

Le régime de Bachar al-Assad avait auparavant annoncé l'ouverture, pour une durée initiale de trois mois, de deux nouveaux points de passage avec la Turquie afin d'accélérer l'arrivée de l'aide humanitaire.

Critiqué pour sa gestion de la crise, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui rendu visite à des rescapés dans un hôpital. A quelques mois de la présidentielle, il s’est engagé à reconstruire les régions touchées d’ici un an.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Séisme : la situation est catastrophique dans les zones rebelles du nord de la Syrie

En Turquie, des élections municipales aux enjeux nationaux

Turquie : au moins vingt-deux migrants sont morts après le naufrage de leur embarcation