Le bilan de ce que l’OMS a qualifié de pire catastrophe naturelle depuis 100 ans ne cesse de s’alourdir. Il est désormais d’environ 40 000 morts.
Les recherches de survivants se poursuivent mais les chances d’en retrouver sont désormais quasiment nulles, plus d’une semaine après le puissant séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie.
Le bilan de ce que l’OMS a qualifié de pire catastrophe naturelle depuis 100 ans ne cesse de s’alourdir. Mardi soir, il s'élevait à 39 106 morts - 35 418 officiellement dans le sud de la Turquie, tandis que les autorités en ont dénombré 3 688 en Syrie.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté tous les Etats membres à fournir "sans délai" près de 400 millions de dollars pour garantir "une aide humanitaire dont près de cinq millions de Syriens ont désespérément besoin", à commencer par "des abris, des soins médicaux, de la nourriture" pour trois mois.
Il a précisé qu'il devrait bientôt y avoir un appel similaire en faveur de la Turquie.
Côté syrien, pour la première fois depuis 2020, un convoi transportant de l'aide s'est dirigé mardi vers les zones rebelles du nord par le poste-frontière de Bab al-Salama avec la Turquie.
Il était constitué d'une dizaine de camions de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) chargés, entre autres, de tentes, de matelas, de couvertures et de tapis.
Le régime de Bachar al-Assad avait auparavant annoncé l'ouverture, pour une durée initiale de trois mois, de deux nouveaux points de passage avec la Turquie afin d'accélérer l'arrivée de l'aide humanitaire.
Critiqué pour sa gestion de la crise, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui rendu visite à des rescapés dans un hôpital. A quelques mois de la présidentielle, il s’est engagé à reconstruire les régions touchées d’ici un an.