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A Zurich, la colère des salariés de Google qui va supprimer 11 000 postes dans le monde

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Par euronews avec AFP
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Les grandes firmes technologiques multiplient les plans de restructuration. Mardi, c'est Meta (Facebook) qui a annoncé une nouvelle purge de quelque 10 000 postes.

A Zurich, en Suisse, des centaines d'employés se sont rassemblés ce mercredi devant les bureaux de Google pour protester contre le licenciement de plus de 200 employés.  Ces licenciements font partie des 12 000 emplois dans le monde que Google va supprimer.  Pour éviter ces coupes claires, plus de 2 000 des 5 000 employés à Zurich ont proposé de réduire leurs salaires pour éviter les licenciements, mais Google a rejeté cette proposition. _"Il s'agit d'une entreprise qui a réalisé un bénéfice net de 151 millions de dollars chaque jour au cours du dernier trimestre. Ce n'est pas une entreprise qui a besoin de licencier du personnel"_, explique en employé. Cette purge dans les effectifs affecte d'autres acteurs clés des [GAFAM](https://www.clubic.com/internet/facebook/actualite-390481-mangat-manatam-comment-allons-nous-appeler-les-gafam-maintenant-que-facebook-a-change-de-nom.html). Dans un courrier envoyé aux salariés et publié sur le site du groupe Meta, le PDG Mark Zuckerberg a ainsi annoncé mardi la suppression de 10 000 postes, ainsi que la disparition de 5 000 emplois actuellement non occupés et pour lesquels il n'y aura finalement pas de recrutement. Cette nouvelle vague intervient après une annonce similaire début novembre, qui avait affecté 11 000 salariés du groupe, soit une baisse totale de 24% des effectifs du géant de Menlo Park (Californie). Pour Mark Zuckerberg, la décision est justifiée par la nécessité de _"faire (de Meta) une meilleure entreprise technologique" et "d'améliorer nos performances financières dans un environnement difficile, afin que nous puissions mener à bien notre vision de long terme"_. C'est une première pour une entreprise qui n'avait jusqu'ici jamais lancé de plan social en 20 ans d'existence.
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