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Turquie : les dissidents installés en Allemagne attendent les élections

Partisans de l'opposition à Ankara, en Turquie, le 6 mars 2023
Partisans de l'opposition à Ankara, en Turquie, le 6 mars 2023 Tous droits réservés  AP Photo/Burhan Ozbilici
Tous droits réservés AP Photo/Burhan Ozbilici
Par Euronews
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Les nombreux dissidents turcs exilés en Allemagne attendent les élections présidentielles et législatives du mois de mai avec espoir.

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De nombreux universitaires turcs ont quitté leur pays pour l’Allemagne ces dernières années en raison de leur opposition à la politique gouvernementale.

"Une décision dure à prendre, un sentiment de perte", explique l'une d'entre eux. "Repartir à zéro n’a pas été simple" et la Turquie lui manque.

Par crainte de représailles, elle ne souhaite pas révéler son identité.

Comme beaucoup d’exilés, elle attend les élections présidentielles et législatives du mois de mai avec espoir.

Pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir du président turc Recep Tayyip Erdoğan il y a 20 ans, l’opposition a de réelles chances de l’emporter.

Importante diaspora turque en Allemagne

Le nombre de réfugiés turcs en Allemagne a drastiquement augmenté depuis 2016, année où une tentative de coup d'État a échoué en Turquie.

Le ministère allemand de l'Intérieur a déclaré à Euronews que plus de 21 000 ressortissants turcs ont reçu l'asile ou le statut de réfugié dans les années qui ont suivi.

C'est à ce moment-là que les organisations de défense des droits de l'homme affirment qu'il y a eu une répression des voix critiques en Turquie.

La diaspora turque compte environ 3 millions de personnes en Allemagne.

Parmi elles, des dissidents politiques qui peuvent être tentés de rentrer en Turquie en cas de défaite de Recep Tayyip Erdoğan. Mais cela peut prendre du temps.

"Parce que l'établissement de l'Etat de droit prendra un certain temps, et même s'il est établi, si certains sont sous le coup de procès ou de décisions de justice, ils ne feront pas demi-tour immédiatement", estime Salim Çevik, chercheur en science politique à l'Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité.

Pour l’universitaire partie s’installer à Berlin et pour d’autres, une victoire de l’opposition permettrait d’envisager un retour en Turquie. Elle dit rêver d’être "de nouveau fière de son pays", de se sentir "appartenir à une communauté", de retrouver "un sentiment de sécurité".

Mais ceux qui ont reçu l'asile en Allemagne pourraient perdre leur statut s’ils décident de rentrer dans leur pays, a prévenu le ministère allemand de l’Intérieur.

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