Les élections en Grèce auront lieu le 21 mai prochain.
Huit ans que des responsables politiques n'avaient pas débattu à la télévision, en Grèce. Mais à l'approche des élections du 21 mai, les leaders des principaux partis étaient réunis sur un plateau et ont discuté d'économie, de politique étrangère, d'éducation, de santé, d'environnement et d'énergie.
Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, interrogé sur les relations avec la Turquie, a affirmé qu'il parlera avec le futur dirigeant, quel qu'il soit... mais sans illusion.
"Nous respecterons le jugement du peuple turc et je suis prêt à parler à qui il voudra au sujet du seul différend que nous ayons, à savoir la délimitation des zones maritimes" promet le chef du gouvernement grec, précisant toutefois que "la politique de dissuasion et d'alliances fortes doit se poursuivre".
L'ancien Premier ministre issu de la gauche radicale, Alexis Tspiras, a été particulièrement interrogé sur le contrôle des frontières.
"La surveillance des frontières est une évidence et lorsque Syriza était au pouvoir, il y avait une clôture et nous ne l'avons pas démolie" a avancé le leader. Avec une forte nuance : "La question des réfugiés et des immigrants ne sera pas résolue par des clôtures. Là où elles existent, laissons-les, elles sont là, mais la question ne sera résolue que par une action différente au niveau européen."
Le parti de droite actuellement au pouvoir, Nouvelle Démocratie, est en tête dans les sondages avec 32% des intentions de vote... mais les choix peuvent encore bouger d'ici le 21 mai.