Grèce : le Premier ministre Mitsotakis annonce des élections législatives le 21 mai

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis pose avec la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou au palais présidentiel, à Athènes, le samedi 22 avril 2023
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis pose avec la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou au palais présidentiel, à Athènes, le samedi 22 avril 2023 Tous droits réservés Yorgos Karahalis/Copyright 2023 The AP.
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Par euronews avec AFP
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Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a formellement appelé samedi à la dissolution du Parlement, donnant le coup d'envoi du processus qui doit mener aux élections législatives du 21 mai lors lesquelles il briguera un nouveau mandat.

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Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a formellement appelé samedi à la dissolution du Parlement, donnant le coup d'envoi du processus qui doit mener aux élections législatives du 21 mai lors lesquelles il briguera un nouveau mandat.

Le dirigeant conservateur, dont le mandat arrivera à son terme en juillet, a soumis la proposition de dissolution à la présidente de la République grecque Katerina Sakellaropoulou, dont le décret doit être signé plus tard dans la journée.

Le dilemme de l'élection est simple : allons-nous continuer d'avancer, avec une forte croissance, de nouveaux investissements, de meilleurs emplois et des salaires plus élevés ? Ou ferons-nous demi-tour ? La réponse est tout aussi simple : la Grèce ne recule pas.

"Le gouvernement est allé quasiment au terme de son mandat. J'espère que nous aurons un débat riche en arguments et éloigné de toute toxicité", a déclaré dans un communiqué M. Mitsotakis, qui abordera le scrutin fragilisé par la catastrophe ferroviaire du 28 février qui a fait 57 morts et soulevé une immense vague de colère dans le pays.

Le Premier ministre aura pour principal rival le parti de gauche radicale Syriza, dont le leader Alexis Tspiras a déjà dirigé le gouvernement grec entre 2015 et 2019. Le Nouveau Parti démocratique de M. Mitsotakis ne dispose que de quatre points d'avance sur Syriza dans les sondages.

Vantant son bilan, le Premier ministre assure avoir remis l'économie grecque dans la bonne direction en baissant les impôts et le chômage et en décrochant une croissance supérieure à la moyenne de l'Union européenne.

S'il a émergé de la grave crise financière des années 2010, le pays reste toutefois surveillé de près par les agences de notation internationales.

Dans une allocution télévisée samedi, le Premier ministre a assuré que la Grèce avait "besoin de stabilité politique pour accomplir l'objectif national de retrouver auprès des investisseurs le statut qui lui permettrait d'emprunter à moindre coût".

Son parti reste par ailleurs éclaboussé par un vaste scandale lié à la mise sur écoutes de centaines de personnalités, dont le dirigeant du parti socialiste Pasok-Kinal.

Dans une affaire distincte, des hommes d'affaires de premier plan et des journalistes auraient également été mis sous surveillance via l'utilisation du logiciel d'espionnage israélien Predator.

M. Mitsotakis a qualifié ces dernières accusations "d'incroyable mensonge" et survécu à un vote de défiance en janvier lié à ce scandale.

Le système de la proportionnelle sera appliqué lors des élections du 21 mai et de nombreux analystes assurent que le scrutin a peu de chances de faire émerger un vainqueur en mesure de gouverner. Dans une telle hypothèse, M. Mitsotakis a indiqué qu'un autre scrutin pourrait se tenir dans la foulée.

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