Guerre en Ukraine : la Roumanie se sépare de ses avions de chasse soviétiques

La base militaire de Bacău, en Roumanie
La base militaire de Bacău, en Roumanie Tous droits réservés Vadim Ghirda/Copyright 2017 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews avec AFP
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La Roumanie va désormais utiliser 17 F-16 d’occasion achetés au Portugal et en Norvège

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Fin d'une époque sur la base militaire de Bacău, dans les carpates roumaines... Bucharest se sépare ses avions de chasse MIG-21 LanceR, remplacés par des F-16 américains plus modernes dans un contexte de renforcement du flanc Est de l'OTAN.

Cătălin Micloș, commandant de la base aérienne de Borcea 86, commente cette fin de service : "à partir de demain, il sera probablement rangé dans un hangar quelque part. Puis nous l'exposerons sur les ronds-points et devant certaines mairies. Pour nous, cet engin restera unique. Pour nous, il a construit le pilote de chasse roumain. Comme quelqu'un l'a dit il y a longtemps : c'est le plus bel avion à la verticale."

Lors de son hommage, le Commandant du 861ème escadron de chasse, Mihail Zamfirescu: "permettez-moi, en tant que dernier commandant de l'escadron Lancer à Borcea, de vous dire : "Mission accomplie !"

Plusieurs pilotes qui ont fait leur carrières sur ces engins sont venus faire leurs adieux. Parmi eux, Daniel Moise, Commandement, ancien pilote de MiG : "tout__le monde dit que c'est un cercueil volant, d'autres, une poêle à frire, mais malgré tout, nous avons fait notre travail et je crois que c'est l'avion qui nous a mis dans l'OTAN."

Et même, Simona Măierean, première femme à piloter un MIG-21: "le fait__que cet avion ait fonctionné pendant plus de 60 ans était grâce à ceux qui l'ont aimé."

Entré en service en 1960, cet avion mythique et redoutable de fabrication soviétique était omniprésent sur les bases aériennes du Pacte de Varsovie. L'armée roumaine en comptait près de 400. Après 1990, plus de 100 avions ont été mis à niveau pour être compatibles avec les équipements de l'OTAN.

Mais la multiplication des accidents à bord et la guerre en Ukraine a poussé Bucharest à se séparer de ces engins.

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