La moitié des abris de Kiev ne sont pas prêts à être utilisés, affirme le ministre des Industries stratégiques, Oleksandr Kamyshin, sur base d’une enquête menée après la mort de trois Ukrainiens.
Le hurlement des sirènes retentit à nouveau dans les rues de Kyiv... Les habitants se précipitent dans les abris anti-atomiques, mais dans les zones résidentielles à la périphérie de la capitale ukrainienne, ceux-ci sont se font rares...
Pour Ranva et sa famille, qui ne savent pas où se cacher, la nuit sera longue: "ici, nous avons deux murs. Donc, si les fenêtres sont touchées, nous serons protégés du verre. Mais si c'est une fusée balistique, ce sera fatal..."
Malgré la multiplication des attaques russes, les habitants de Kyiv s'efforcent de maintenir un train de vie normal.
Mais la semaine dernière, un bomabrdement a fait trois morts, dont une mère et son enfant, piégées dehors car le refuge le plus proche était fermé. Un drame qui a suscité des critiques envers les autorités locales. Selon des inspections récentes menées par le Ministère des Industries stratégiques, près d'un quart des abris anti-aériens de la ville sont verrouillés ou inutilisables.