Le kibboutz de Be'eri, situé à quatre kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza, a été le théâtre de scènes d'horreur, le 7 octobre. Plus de 10% de ses habitants ont été massacrés par le Hamas.
Près de deux semaines après l'attentat terroriste du Hamas du 7 octobre, les troupes israéliennes renforcent leur présence dans le sud du pays. L'une des bases de réservistes est située aux abords du tristement célèbre kibboutz Be'eri, l’un des plus durement touchés par les attaques. 10 pour cent des 1 100 habitants ont été tués par le Hamas. La zone est toujours considérée comme à risque.
"Dans la première maison où nous sommes entrés, nous avons vu un couple, un père et une mère, les mains attachées dans le dos, torturés et dont il manquait des parties de leur corps. Et de l’autre côté, deux enfants, un garçon et une fille de six et sept ans, dans la même position, torturés au milieu de la table où les terroristes étaient assis et mangeaient un repas" explique Yossi Landau, commandant ZAKA du Sud d'Israël.
Rami Gold était responsable de la sécurité à Be'eri. Avec un groupe d'habitants, il a défendu le kibboutz pendant 12 heures, avant l'arrivée de Tsahal.
"À l’heure actuelle, nous les enterrons dans un cimetière temporaire situé dans un kibboutz voisin. Parce que nous ne pouvons pas enterrer ici" raconte t'il.
25 pour cent des maisons du kibboutz ne seront jamais reconstruites. Il faudra sans doute du temps avant que les rescapés ne puissent retourner chez eux. Plus de 100 habitants de Be'eri sont toujours portés disparus. Les services de recherche israéliens nous ont dit qu’ils continuaient à trouver des corps chaque jour, et pensent qu’ils ont encore du travail a faire dans cette zone.