Antony Blinken au Moyen-Orient pour négocier une trêve et la libération d'otages

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken à l'aéroport international King Khalid de Riyad, en Arabie saoudite, le mardi 6 février 2024.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken à l'aéroport international King Khalid de Riyad, en Arabie saoudite, le mardi 6 février 2024. Tous droits réservés Mark Schiefelbein/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
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Par Euronews avec AP
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Au cours de sa cinquième visite au Moyen-Orient depuis le 7 octobre, le secrétaire d'État américain tentera de faire avancer les négociations en faveur d'un éventuel cessez-le-feu à Gaza et de nouvelles libérations d'otages. Autre objectif : apaiser les tensions régionales.

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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a rencontré le prince héritier d'Arabie saoudite lundi, au début de sa cinquième visite au Moyen-Orient depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, dans l'espoir de faire avancer un éventuel accord de cessez-le-feu et la planification de l'après-guerre, tout en apaisant les tensions régionales.

Mais sur ces trois fronts, il est confronté à des défis majeurs : Le Hamas et Israël sont publiquement en désaccord sur les éléments clés d'une éventuelle trêve. Israël a rejeté les appels des États-Unis en faveur de la création d'un État palestinien, et les milices et groupes liés à l'Iran dans la région ne montrent guère de signes d'apaisements après les frappes américaines des derniers jours.

À Gaza, entre-temps, le Hamas a commencé à réapparaître dans certaines des zones les plus dévastées après le retrait des forces israéliennes, ce qui indique que l'objectif principal d'Israël d'écraser le groupe reste insaisissable. Des vidéos prises dans ces mêmes zones montrent de vastes destructions, presque tous les bâtiments étant endommagés ou détruits.

Le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, a déclaré que l'armée continuerait à mener des opérations dans le nord de la bande de Gaza pendant de nombreux mois et qu'elle poursuivrait son offensive principale dans le sud, où elle est engagée dans de violents combats depuis des semaines, jusqu'à ce qu'elle ait "le plein pouvoir" sur l'ensemble du territoire.

Il a ajouté que l'offensive finirait par atteindre la ville de Rafah, à la frontière égyptienne, où quelque 1,5 million de Palestiniens déplacés ont trouvé refuge. L'Égypte a déclaré qu'un déploiement israélien le long de la frontière menacerait le traité de paix que les deux pays ont signé il y a plus de quarante ans.

Antony Blinken a rencontré le prince héritier Mohammed bin Salman peu après son arrivée dans la capitale saoudienne, Riyad. Des responsables saoudiens ont déclaré que le royaume cherchait toujours la normalisation des relations avec Israël dans le cadre d'un accord potentiellement historique, en échange d'un plan crédible pour créer un État palestinien.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman à Riyad, en Arabie saoudite, lundi 5 février 2024.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman à Riyad, en Arabie saoudite, lundi 5 février 2024.Mark Schiefelbein/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

Antony Blinken "a souligné l'importance de répondre aux besoins humanitaires à Gaza et d'empêcher que le conflit ne s'étende davantage", et lui et le prince héritier ont discuté de "l'importance de construire une région plus intégrée et plus prospère", a déclaré le département d'État dans un communiqué.

Mais un tel accord semble encore loin, car la guerre fait toujours rage à Gaza, où 27 478 personnes ont été tuées en près de quatre mois de guerre selon le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne contrôlé par le Hamas. Le ministère ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants dans son décompte, mais indique que la plupart des morts sont des femmes et des enfants. La guerre a rasé de vastes étendues de la petite enclave, déplacé 85 % de sa population de 2,3 millions de Palestiniens et poussé un quart des résidents à la famine.

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