Un axe de transport fluvial entre les Pays-Bas, la Belgique et la France sera fermé pour réparations

Les Pays-Bas possèdent le réseau de transport fluvial le plus dense d'Europe
Les Pays-Bas possèdent le réseau de transport fluvial le plus dense d'Europe Tous droits réservés Peter Dejong/Copyright 2017 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews avec EBU EVN
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Le canal Juliana qui relie l'est des Pays-Bas à la Belgique et à la France sera fermé pour six mois à partir d'octobre, au grand dam des bateliers qui devront emprunter une voie alternative et allonger leur trajet de deux jours.

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Une partie du canal Juliana, voie navigable stratégique qui relie Maastricht au sud des Pays-Bas à la Meuse, sera asséchée sur 4 kilomètres pour des travaux de réparation prévu entre octobre 2024 et février 2025. 

Inauguré près d'un siècle plus tôt en 1935, le canal est alors baptisé en l'honneur de la future reine Juliana des Pays-Bas. Les 36 kilomètres de la voie de navigation sont aujourd'hui fréquentés par environ 18 000 bateaux par an, entre les ports des Pays-Bas, de la Belgique et de la France. 

Le Rijkswaterstaat, l'agence publique néerlandaise en charge des infrastructures majeures routières ou fluviales, l'approfondit et l'élargit depuis 2022. 

Mais en 2013, les travaux tournent mal. Une partie de la digue de secours est rompue, provoquant l'inondation du chantier. Une fuite sur un batardeau (barrage provisoire d'eau), près duquel huit accidents se sont produits ces derniers mois, noircissent encore le tableau. Un nouveau plan de réparation est alors mis sur pied, prévoyant l'assèchement du canal sur une longueur d'environ 4 kilomètres et sa fermeture pendant six mois.

L'itinéraire de contournement empruntera par l'écluse de Limmel, à Maastricht. Les navires devront faire un détour par Anvers, où des travaux de rénovation sont également en cours. 

Pour les quelques 18 000 bateaux qui empruntent le canal par an, cela signifie un détour de deux jours par Anvers et des surcoûts. Mais selon le Rijkswaterstaat, il faut agir rapidement, car la situation actuelle est dangereuse. Selon les bateliers, les alternatives ont été un peu vite écartées. "Des palplanches (pieux assemblés qui forment une parois) plus longues auraient permis de continuer les travaux tout en maintenant la naviguation", affirme Maikel Tabbers, batelier.  

Mais selon le Wim Fabries, directeur de Rijkswaterstaat South Netherlands, il est indispensable de fermer le canal. "N__ous ne pouvons effectuer le travail en toute sécurité que si nous l'asséchons complètement afin que nos entrepreneurs et d'autres personnes puissent effectuer ce travail en toute sécurité."

Les travaux prévoient notamment d'élargir les sections les plus étroites du canal, où des collisions entre navires ont plusieurs fois été évitées de justesse.

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