Le gouvernement israélien a approuvé le cessez-le-feu dans la nuit de vendredi à samedi.
Le gouvernement israélien a approuvé dans la nuit de vendredi à samedi matin l'accord de cessez-le-feu à Gaza.
Celui-ci doit permettre de libérer des dizaines d'otages détenus par le Hamas contre des prisonniers palestiniens et d'interrompre la guerre de 15 mois dans l'enclave palestinienne.
Les médiateurs, le Qatar et les États-Unis, avaient initialement annoncé l'accord de cessez-le-feu mercredi, mais ce dernier a été provisoirement remis en cause, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ayant accusé le Hamas de remettre en cause certaines parties de l'accord, ce que le groupe islamiste a démenti.
Ce cessez-le-feu, le deuxième obtenu au cours de la guerre, doit entrer en vigueur dimanche à 8h30 heure locale, selon le Qatar. 33 otages israéliens et 737 prisonniers palestiniens doivent être libérés.
Benjamin Netanyahu a chargé une équipe spéciale de se préparer à accueillir les otages revenant de Gaza et a déclaré que leurs familles avaient été informées qu'un accord avait été conclu.
La bande de Gaza, dévastée par la guerre, devrait connaître un afflux d'aide humanitaire. Depuis vendredi, des camions transportant de l'aide patientent du côté égyptien du poste-frontière de Rafah, qui permet d'entrer dans la bande de Gaza.
Un responsable égyptien a déclaré qu'une délégation israélienne de l'armée et de l'agence de sécurité intérieure israélienne Shin Bet était arrivée au Caire vendredi pour discuter de la réouverture du point de passage.
Les forces israéliennes se retireront également de nombreuses zones de Gaza au cours de la première phase du cessez-le-feu et des centaines de milliers de Palestiniens pourront retourner dans ce qui reste de leurs habitations.
L'armée israélienne a toutefois déclaré que les habitants ne seront pas autorisés à retourner dans les zones où les troupes sont présentes ou près de la frontière entre Israël et Gaza, et que toute menace à l'encontre des forces israéliennes "fera l'objet d'une réponse énergique".
Le Hamas a déclaré qu'il ne libérerait pas les otages restants sans un cessez-le-feu durable et un retrait total d'Israël, tandis qu'Israël s'est engagé à poursuivre le combat jusqu'à ce qu'il démantèle le groupe et à maintenir un contrôle de sécurité illimité sur le territoire.
Le Hamas a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 en menant une attaque terroriste transfrontalière contre Israël qui a fait quelque 1 200 morts et 250 otages à Gaza.
Israël a répondu par une offensive dévastatrice qui a tué plus de 46 000 Palestiniens, selon les responsables locaux de la santé, qui ne font pas de distinction entre les civils et les militants, mais affirment que les femmes et les enfants représentent plus de la moitié des morts.