Téhéran a pour ambition de renouer avec ses niveaux de production d'avant les sanctions internationales d'ici mars 2017.
L’Iran n’en démord pas : sa priorité, c’est de renouer avec ses niveaux de production d’avant les sanctions internationales, soit quatre millions de barils par jour, un peu plus de la moitié étant destiné à l’export.
Dès mercredi, Téhéran faisait savoir que le pays y parviendrait d’ici mars 2017. Sa participation à la réunion de Doha n’aurait pas eu de sens.
Notre correspondant en Iran, Javad Montazeri, rapporte que “*Téhéran a qualifié d’illogiques, dans les circonstances actuelles, les attentes de ses partenaires de l’OPEP – à savoir un gel de la production iranienne. L’Iran n’a pas l’intention de se soumettre aux pressions. Le pays prévoit de porter ses exportations à 2,25 millions de barils par jour, c’est 800.000 barils par jour de plus qu’actuellement.*“
Les analystes estiment toutefois que l’Iran aura du mal à atteindre cet objectif, du fait d’infrastructures vieillissantes. Or le pays ne dispose pour l’instant ni des technologies, ni des moyens financiers nécessaires à ses ambitions.