Croissance mondiale, intégration européenne et populisme : revivez le troisième jour à Davos 2019
Ce troisième jour au Forum Économique de Davos 2019 a été marqué par des déclarations pro-européennes, à quelques mois du scrutin qui renouvellera le Parlement européen.
Pour Moscovici, "le nationalisme, c'est la guerre ! "
Le commissaire européen aux affaires économiques et financières Pierre Moscovici a fustigé les "populistes" et les "nationalistes" tout en admettant que ces derniers devraient gagner des sièges au sein du prochain parlement européen. Mais le commissaire prévient : "le nationalisme, c'est la guerre ! ", une phrase reprise à l'ancien président français François Mitterrand, lors d'un discours au parlement européen en 1995. Discours ci-dessous.
Le Portugal défend l'intégration européenne
Par l'intermédiaire de son ministre de l'économie, le Portugal a fait l'éloge d'une Union européenne progressiste. Le pays, qui était en situation de banqueroute pendant la crise a su se refaire une santé, au prix d'une austérité rigoureuse, puis d'une politique de relance par la consommation mise en place dès 2015 avec l'arrivée de la gauche au pouvoir. Aujourd'hui, le "miracle portugais" affiche de bons résultats, avec un taux de chômage en baisse (environ 7% en 2018 contre 17% en 2013), et une croissance d'environ 2,7%, située au-dessus de la moyenne européenne.
Renouer avec la croissance mondiale
Pour la présidente par intérim de la Banque mondiale, les acteurs économiques doivent se "concentrer sur ce qui fonctionne pour relancer la croissance, pour les emplois, pour la réduction de la pauvreté et pour le commerce".