Croisières à l'arrêt : la pollution de l'air chute à Marseille

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Alors que les ferrys sont bloqués à quai à cause de la pandémie, la pollution de l'air a baissé de 40% dans la deuxième ville française

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A Marseille, la pandémie a bloqué à quai les paquebot de croisière. Une mauvaise nouvelle pour l'activité économique du port français mais un soulagement pour les riverains de la zone de débarquement, exaspérés par les nuisances.

"La musique, les annonces au haut-parleur, en trois langues différentes pour les descentes à terre, les départs. D'ici vous l'entendez comme je vous parle", explique cet habitant.

La mise à l'arrêt des géants de la mer a aussi entraîné une réduction massive de la pollution de l'air dans la cité phocéenne comme le souligne cet adjoint à la transition écologique à la mairie de Marseille.

"Il faut savoir que le trafic maritime, les croisières, les ferrys, les rouliers également, c'est 40% de la pollution de l'air à Marseille, c'est autant que le trafic routier. Il y a donc un impact considérable et la crise sanitaire a permis de réduire drastiquement le croisiérisme et le trafic maritime en général et donc de réduire le pollution. C'est profitable au niveau sanitaire pour les Marseillais et au niveau de la qualité de l'air qu'on respire à Marseille", explique Sébastien Barles adjoint EELV à la transition écologique à la mairie de Marseille.

Mais pour les commerçants du centre-ville, l'absence des hordes de touristes entraîne un manque à gagner majeur. Ce marchand de savon dit avoir perdu 90% de son chiffre d'affaires depuis un an.

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