Coproduction entre l’Estonie et la Géorgie, “Tangerines”(Mandariniid) est nommée à l’Oscar du meilleur film étranger.
La compétition pour les Oscars est très très lourde. Il y a cinq films très forts, et nous avons de la chance d'être dans la liste. Et je dirais que nous avons une chance.
Réalisé par le Géorgien Zaza Urushadze, le film s’intéresse à deux cultures liées sous l’empire soviétique mais que tout oppose.
L’histoire se déroule dans les années 90, lorsque la guerre éclate en Géorgie. Dans la région abkhaze aux velléités indépendantistes, un producteur de mandarines d’origine estonienne refuse de quitter sa plantation pour ne pas perdre sa récolte.
Alors que le conflit est de plus en plus proche, il décide de venir en aide à un homme blessé.
Ivo Felt, producteur du film :
“Tout d’abord, il faut souligner que c’est un film très humain, un drame sur la manière de rester humain dans des situations difficiles, dans des circonstances très compliquées. Donc la guerre sert essentiellement de contexte, et donc cette guerre particulière dont nous parlons, la guerre d’Abkhazie en 1992, on y voit des choses qui peuvent arriver dans n’importe qu’elle guerre.”
Dans le film, la situation se complique lorsque deux combattants blessés, et de camps opposés, se réfugient dans la maison d’un Estonien : d’un côté Ahmed, un mercenaire tchétchène joué par Giorgi Nakhashidze et un Niko, un soldat géorgien, incarné par Mikheil Meskhi.
“Mandariniid” a été dévoilé dans de nombreux festivals et a été nommé aux Golden Globes. Pour le producteur, la nomination aux Oscars est un moment historique, notamment dans l’histoire du cinéma estonien, ce qui est déjà une victoire en soi et une reconnaissance.
Il a l’espoir que le film poursuive ce chemin prestigieux…
Ivo Felt, producteur du film :
“La compétition pour les Oscars est très très lourde. Il y a cinq films très forts, et nous avons de la chance d‘être dans la liste. Et je dirais que nous avons une chance.”
Aux Oscars, Mandariniid devra notamment faire face au film russe “Leviathan”, au Polonais “Ida”, au Mauritanien “Timbuktu”, et à l’Argentin “les nouveaux sauvages”.