JR est devenu en quelques années l’un des photographes et artistes les plus importants du paysage contemporain. Sa spécialité : les images géantes et les interventions dans les lieux les plus insolites et chargés de tensions. Il a ainsi exposé ses portraits géants des populations locales aussi bien à Ramallah et sur le mur de séparation des territoires occupés que dans les favelas de Rio. Un rabbin ou un imam qui rient aux éclats sur un mur de béton de quatre mètres, cela change le paysage !
FACE 2 FACE / ISRAEL & PALESTINE / 2007 by JR Artist pic.twitter.com/R64TBOsFu5
— giuseppina forte (@pina_forte) 2 août 2015
Aujourd’hui, il s’attaque à un autre endroit emblématique, la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, comme un pied de nez aux déclarations du Président Donald Trump. Du côté mexicain, il est en train de terminer d’installer le portrait géant d’un enfant qui regarde du côté américain… avec un grand sourire. L’art n’a pas de frontière, et JR les brise allègrement ! Ce jeudi sept septembre, il tient une conférence sur les questions d‘émigration et du rôle de l’artiste dans la société.
Work in progress on the Mexican side of the US/MEXICO border pic.twitter.com/1rb7zG7148
— JR (@JRart) 6 septembre 2017
Il a par ailleurs récemment co-réalisé avec Agnès Varda un film remarquable, Visages, villages, promenant son camion-photomaton dans toute la France, et notamment les petits villages qui se dépeuplent dans l’hexagone. Le film a reçu L’Oeil d’or du Meilleur documentaire à Cannes.