L'ouverture de ce salon internationalement connu a été marquée par les discussions autour du conflit au Proche-Orient.
C'est dans un contexte géopolitique inquiétant que s'ouvre la 75e foire aux livres de Francfort, en Allemagne, une institution dans le milieu de l'édition.
Si les ouvrages présentés sur les étagères reflètent ce monde en crise, comme c'est souvent le cas, c'est surtout l'absence d'Olaf Scholz qui a souligné la gravité de la situation. Le chancelier allemand devait être présent à l'ouverture de la foire, mardi 17 octobre, mais il était en déplacement en Israël.
C'est la ministre de la Culture allemande, Claudia Roth, qui a prononcé le discours d’ouverture, soulignant la nécessité des livres dans un environnement menaçant.
La Slovénie à l'honneur
L’invité d’honneur cette année est la Slovénie. Le salon met en avant la richesse des différents héritages culturels du pays, que souligne aussi l'écrivaine Miljana Cunta : "Les frontières nationales de la Slovénie ont considérablement bougé au cours de l'histoire. Le territoire slovène a appartenu à différentes nations et ces influences germaniques, méditerranéennes et slaves ont profondément marqué le pays. Pas seulement la vie quotidienne des habitants mais aussi la culture et les arts."
Jusqu'au 22 octobre, les visiteurs sont invités à des discussions littéraires, mais aussi politiques.