Environnement : quel serait l'impact de la disparition des insectes pollinisateurs ?

Vue aérienne du parc à pollinisateurs de la Commission européenne.
Vue aérienne du parc à pollinisateurs de la Commission européenne. Tous droits réservés Vincent Callebaut Architectures/Commission européenne
Tous droits réservés Vincent Callebaut Architectures/Commission européenne
Par Doloresz KatanichAlixan Lavorel
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La Commission européenne a fait appel à la gamification, à la narration et aux technologies immersives pour sauver les abeilles.

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Une expérience immersive de réalité virtuelle (VR) est le dernier effort en date de la Commission européenne pour sensibiliser aux conséquences dévastatrices d'un monde sans pollinisateurs.

Les bourdons, les abeilles solitaires, les syrphes, les papillons, les papillons de nuit, les guêpes, les coléoptères et les mouches sont tous essentiels au maintien d'une nature saine. Cependant, les pollinisateurs sont en grave déclin. Dans l'Union européenne, environ quatre espèces de plantes cultivées et de plantes sauvages à fleurs sur cinq dépendent de la pollinisation animale.

Le déclin alarmant des insectes qui pollinisent les cultures et des plantes sauvages met en péril la sécurité alimentaire - et menace notre survie.
Virginijus Sinkevičius
Commissaire européen à l'environnement, aux océans et à la pêche

La Commission européenne s'est associée au célèbre architecte Vincent Callebaut pour créer le parc futuriste des pollinisateurs.

L'expérience interactive se déroule en 2050, alors qu'une cascade de crises écologiques a appauvri le monde et que les insectes pollinisateurs ont pratiquement disparu.

Les visiteurs peuvent franchir différentes étapes dans une ferme futuriste en VR, qui offre un havre de paix aux pollinisateurs en tentant de leur faire ouvrir les yeux.

Commission européenne/Vincent Callebaut
Le parc à pollinisateurs de la Commission européenneCommission européenne/Vincent Callebaut

"Trois bouchées de nourriture sur quatre que nous mangeons aujourd'hui dépendent de la pollinisation animale", explique Tanja Franotović, chargée de communication de la Commission.

"Nous avons fait une projection selon laquelle les aliments deviendront progressivement plus chers, moins nutritifs, et juste très, très rares, et certains aliments disparaîtront."

Article traduit de l'anglais

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