La Roumanie cherche à exploiter d'autres filons que le charbon

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Par Hans von der Brelie
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La révolution verte prônée par la Commission européenne passera-t-elle par la Roumanie ? Son principal bassin houiller, la vallée du Jiu sera-t-elle en mesure de sortir du charbon ? Même si la volonté politique et les fonds européens sont là, le sujet divise la population.

Malgré ses efforts pour développer les sources renouvelables, la Roumanie dépend pour son approvisionnement énergétique à plus de 60% sur les énergies fossiles en majorité liées à l'exploitation du charbon. Mais la hausse des coûts et le réchauffement climatique lui imposent une transition. Le défi se pose en particulier pour la vallée du Jiu, célèbre bassin houiller du pays.

Celle-ci se situe dans le sud-ouest de la Roumanie, à six heures de route de la capitale Bucarest. Sur place, nous découvrons de nombreux bâtiments miniers abandonnés. Ce paysage marqué par le déclin industriel interroge : l'Union européenne sera-t-elle capable d'adopter une politique verte comme elle le clame haut et fort ? Quel sera le sort des régions minières en transition en Europe comme celles de la Roumanie ? La vallée du Jiu que l'on surnomme aussi la "Vallée des Larmes" pourra-t-elle se transformer en douceur ?

De 50.000 mineurs dans les années 90 à 4000 aujourd'hui

L'extraction du charbon qui s'est développée sur place dès 1840 a représenté très longtemps, une locomotive économique. Le passé de cette vallée est glorieux. Son avenir le sera-t-il tout autant ?

Ancien mineur, Cătălin Cenuşă nous fait entrer sur le site de la mine abandonnée de Petrila. A l'arrière de façades en ruines, ses ex-collègues continuent de transborder du charbon provenant d'un puits voisin et destiné à une centrale électrique située à proximité.

Du temps du régime communiste, seize mines de charbon tournaient à plein régime dans la vallée, douze d'entre elles sont aujourd'hui fermées. Elles employaient 50.000 travailleurs dans les années 90. Ils sont environ 4000 aujourd'hui.

Cătălin Cenuşă a gravement endommagé ses poumons à travailler sur place. "J'ai travaillé pendant 27 ans à la mine : dans le puits, on n'avait jamais assez d'air pour respirer, la concentration en oxygène était trop faible," explique-t-il avant d'ajouter : "Il y a aussi d'autres gaz et de la poussière et ça déclenche des maladies pulmonaires chez tous les anciens mineurs. Leur espérance de vie est plus courte : d'après une étude, les anciens mineurs meurent entre 56 et 65 ans dans la vallée du Jiu à cause de ces maladies pulmonaires et de la silicose," dit-il.

Nous nous rendons dans la mine encore exploitée de Livezeni. Ce matin-là, les mineurs qui terminent leur vacation du matin viennent d'apprendre la fermeture par décret gouvernemental de deux nouvelles mines dans la vallée à partir de 2024.

Au niveau européen, le Pacte vert prévoit des mesures de soutien financier par le biais du "Mécanisme pour une transition juste" : sur les sept prochaines années, environ 40 milliards d'euros viendront compléter des fonds publics et privés pour aider la centaine de régions houillères de l'Union à sortir du charbon. Aujourd'hui, l'activité minière donne du travail à 240.000 personnes à l'échelle européenne.

"J'aimerais que tous ces jeunes aient un emploi à la mine"

Sur le site de Livezeni, Gabriel Radu rentre chez lui après sa journée de travail. Nous l'accompagnons chez lui. Ses collègues vantent ses capacités à extraire dix tonnes par jour. Sa galerie se situe à 500 mètres de profondeur. Tous les jours, Mariana, son épouse, est soulagée de retrouver son mari sain et sauf. Il y a quelques années, Gabriel a eu la jambe écrasée dans une galerie souterraine. Le fils du couple travaille aussi à la mine.

"En dehors de la mine, il n'y a pas d'emploi par ici et quand on regarde le montant du salaire qu'on peut avoir, ce n'est jamais assez ; la plupart des jeunes s'en vont, ils vont à l'étranger où ils peuvent gagner de l'argent," souligne Mariana. "Si toutes les mines de charbon ferment, c'est toute la vallée du Jiu qui va mourir," dénonce-t-elle. Son mari renchérit : "J'aimerais que les mines de charbon continuent de fonctionner et que tous ces jeunes aient un emploi. Mais si fermer les mines, c'est ce que l'Union européenne veut, alors dans ce cas..." déclare-t-il les larmes aux yeux.

L'exploitation des mines, une activité massivement déficitaire

L'entreprise publique qui pilote cette vaste restructuration des mines de charbon et des centrales électriques de la vallée du Jiu, c'est Hunedoara. Nommé administrateur spécial, le leader syndical Christian Roşu doit aujourd'hui gérer les dettes colossales de cette société.

"On a encore quatre mines en activité dans la vallée du Jiu et deux d'entre elles - Lupeni et Lonea - vont bientôt fermer ; pour les deux autres - Vulcan et Liveseni -, aucune date de fermeture n'est prévue," indique-t-il. "Elles continuent de fonctionner comme les autres mines de charbon qui existent ailleurs dans l'Union européenne, en Allemagne et en Pologne : tant que les mines allemandes et polonaises continueront d'extraire du charbon, Vulcan et Liveseni feront pareil," insiste-t-il.

"Je prends l'exemple de ma famille : mes parents, mes grands-parents, les parents de mes grands-parents ont tous travaillé dans ces mines ; c'est la même chose pour toutes les familles qui vivent ici, c'est comme si on était relié à la mine par le cordon ombilical," assure-t-il.

L'UE pousse à l'action

Nous nous rendons à Paroşeni, la plus ancienne centrale électrique roumaine alimentée au charbon : elle a été construite en 1956.

Depuis des années, la Roumanie fait partie des pays qui polluent le plus l'atmosphère en Europe. La Commission européenne a poussé le pays, par le biais de procédures d'infraction, à fermer certains de ses sites les plus problématiques.

Les centrales thermiques roumaines utilisent des technologies dépassées et la plupart d'entre elles risquent de ne pas respecter les conditions environnementales plus sévères imposées par la Commission européenne à partir de 2021.

L'une des unités de Paroşeni a été progressivement modernisée ces dernières années. Avec le soutien d'une entreprise japonaise, elle a adopté des techniques de filtration de pointe. Un investissement de deux cents millions d'euros. Pour retirer les oxydes de soufre présents dans la fumée qu'elle génère, la centrale utilise du calcaire, mais elle rejette toujours massivement du CO2 comme les autres centrales alimentées par des combustibles fossiles.

"Aujourd'hui, notre unité opérationnelle ne remplit pas uniquement les obligations environnementales actuelles, mais aussi celles encore plus strictes que l'on doit appliquer l'année prochaine," assure Doru Vişan, directeur de la centrale. "Heureusement, il y a d'autres éléments à prendre en compte comme la durée de vie de l'équipement qui est d'environ 28 à 30 ans maximum et la quantité de charbon extrait des mines : les deux activités s'arrêteront en même temps," indique-t-il.

"Toute décision sur notre futur mix énergétique devra tenir compte de la sécurité de notre approvisionnement en énergie : je pense que s'il y a des investissements qui se font, on doit investir dans les sources renouvelable, dans le gaz naturel parce que c'est important pour avoir un approvisionnement sûr et dans le nucléaire," estime-t-il.

"Une situation insensée" selon une association citoyenne

A Bucarest, l'organisation Bankwatch Romania se préoccupe de l'argent du contribuable et des questions d'énergie. L'un de ses membres Alexandru Mustafa estime que le gouvernement roumain devrait davantage investir dans les sources renouvelables plutôt que de combler les pertes des industriels du charbon.

"Le charbon de la vallée du Jiu coûte très cher, l'activité minière coûte très cher, l'équipement est daté, il a trente ans et il y a aussi de nombreux accidents parce que les mines n'ont pas été modernisées ces dernières décennies," rappelle-t-il.

"Deuxièmement, cette centrale à charbon modernisée de Paroşeni est très polluante et malgré sa modernisation, elle n'est pas encore performante en termes de coûts," regrette-t-il avant d'ajouter : "L'entreprise qui exploite ces centrales, Hunedoara, est endettée à près d'un milliard d'euros : c'est insensé," assure-t-il.

"Depuis quatre ans, ils n'ont pas payé les pénalités pour la pollution qu'ils ont produite : c'est incompréhensible que cette entreprise puisse continuer de fonctionner vu la dette qu'elle a accumulée au fil du temps," s'indigne-t-il.

4,4 milliards d'euros d'aides européennes pour la transition

Nous avons rendez-vous avec le ministre roumain de l'économie et de l'énergie. Daniel Popescu nous confirme qu'aucune nouvelle centrale à charbon ne sera construite dans son pays.

Dans la vallée du Jiu, un accord passé avec la Commission européenne prévoyait la fermeture de deux mines sur les quatre encore en fonctionnement en 2018. Or elles n'ont pas fermé. "Elles sont encore ouvertes parce que le gouvernement précédent n'a pas pris en considération l'énorme quantité de charbon qui se trouve dans ces mines et il y a un grand risque d'auto-inflammation sur place," se défend Daniel Popescu.

Notre journaliste Hans von der Brelie lui rappelle que la Roumanie recevra pas de moins 4,4 milliards d'euros dans le cadre du mécanisme européen pour une transition juste. Il lui demande comment son pays compte utiliser cette manne. "Tout d'abord, nous nous sommes engagés à soutenir le Pacte vert et de ce fait, nous devons mener notre transition énergétique," rappelle -t-il.

"Cette transition du charbon vers les renouvelables en passant par un carburant transitoire est une priorité pour nous : nous travaillons déjà sur un programme pour sortir du charbon grâce au gaz naturel," poursuit-il. "Nous avons les fonds, nous avons bouclé l'aspect financier et nous savons quoi faire, donc nous allons le faire," insiste-t-il.

Enfin, il assure que la Roumanie n'extraira plus de charbon "au-delà de trente ans. On ne peut pas rester figer dans le passé," assure-t-il.

Une plateforme européenne pour les régions houillères en transition

Renoncer au noir du charbon pour envisager un avenir meilleur, c'est le défi qui doit être relevé notamment à Petroșani, l'une des villes minières de la vallée. Son maire est un ancien ingénieur de la mine de Livezeni. Il a convaincu plusieurs villes de la vallée de signer à Bruxelles, un mémorandum commun en accord avec la Commission européenne stipulant que la mise en œuvre du Pacte vert devait se faire au plus près du terrain.

"Les emplois de l'avenir dans la vallée du Jiu ne se trouvent plus dans l'extraction du charbon, mais dans les domaines du tourisme, des services et des énergies renouvelables," déclare Tiberiu Iacob-Ridzi.

"C'est important, ce qui se passe à Bruxelles : ils ont créé cette plateforme pour les régions houillères en transition et pour la première fois, ils s'intéressent en priorité, à l'être humain, aux familles et pas uniquement au profit économique ou seulement à l'environnement," se fécilite le maire de Petroșani.

"La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dit que personne ne serait laissé de côté," rappelle-t-il. "Les pays qui partagent les mêmes problèmes avec leurs mines de charbon se serreront les coudes pour mener ces grands changements avec tout le soutien de la Commission européenne," dit-il.

Bâtiment, technologies et tourisme : des secteurs d'avenir ?

La création d'emplois est au cœur du Pacte Vert. Nicolae Dumitresu est un ancien mineur lui aussi. Après avoir quitté la mine de Petrila, il a travaillé pendant de nombreuses années en Italie avant de revenir au pays pour y lancer sa petite entreprise du bâtiment. Il profite du nouveau contexte : la transition de la vallée du Jiu encourage l'activité économique.

"Je dirais que l'avenir est dans la construction, dans ce qu'on fait nous, dans la rénovation thermique car l'infrastructure des villes évolue, même dans les villages," constate-t-il. "Et puis, il y aura des investissements dans les technologies de l'information, on a déjà des entreprises qui réussissent bien dans ce domaine par ici, mais tous ces changements actuels et futurs doivent être soutenus par l'Union européenne," estime-t-il.

La transition de la vallée du Jiu est encore dans les tuyaux. La plupart des projets seront lancés dans les sept prochaines années. Parmi les options qui sont discutées, la transformation de cette vallée houillère en destination touristique toute saison.

Emil Părău a fait fortune dans le commerce du bois avant de réinvestir dans des actions locales comme la construction de la station de Straja à 1800 mètres d'altitude. Il envisage d'en ouvrir une deuxième un peu plus haut dans la vallée. "La vallée du Jiu a un potentiel touristique fantastique : il ne s'agit pas seulement de ski, notre région est d'une beauté époustouflante," assure Emil Părău.

"Dans quelques années, on aura des milliers de cyclistes qui viendront dans notre vallée : l'année prochaine, j'espère qu'on aura fini de créer 500 kilomètres des chemins de VTT et on est probablement la meilleure région en Europe pour les amateurs de spéléologie," fait-il remarquer. "Aujourd'hui, environ 500 personnes travaillent déjà à Straja l'hiver : c'est autant que dans une petite mine... Pourquoi ne pas imaginer qu'à l'avenir, on ait des milliers de personnes qui travaillent dans le tourisme dans toute la vallée ?" indique-t-il.

Un vivier de compétences techniques

L'avenir de la vallée se trouve peut-être aussi du côté de l'entreprise de Marius Șurlea placée sur le marché en croissance des stations de recharge pour véhicules électriques. Il a commencé sa carrière dans une mine, évidemment, avant de lancer sa production de bornes avec 3 salariés, ils sont 65 aujourd'hui.

"Pour développer notre entreprise, on s'est appuyé sur la main-d'œuvre qualifiée du secteur minier de la vallée, mais aussi sur des jeunes diplômés de l'université locale et grâce à des fonds européens, notre entreprise a pu croître plus vite : c'est ce qui explique notre succès," explique-t-il.

Ștefan Nistor est un ex-mineur lui aussi. D'origine moldave, il s'est installé sur place quand il était jeune, attiré comme beaucoup par les emplois dans les mines de la vallée du Jiu qu'il voyait comme un eldorado. Après avoir extrait du charbon pendant des années, il a été licencié lors de la restructuration de la mine qui l'employait.

Aujourd'hui, après une reconversion, il dispose d'un espace de travail beaucoup moins poussiéreux. "De formation, je suis technicien sur les machines-outils : je sais réparer, faire la maintenance et utiliser toutes sortes de machines," raconte-t-il. "Je dois vous dire que le savoir-faire que j'ai accumulé dans la mine m'a beaucoup aidé pour le travail que je fais ici : dans la mine, j'ai appris à souder, je sais m'occuper des convoyeurs ; ce sont des connaissances minières solides que je peux utiliser ici, il suffit d'être créatif," assure-t-il.

Serait-ce là le véritable trésor de la vallée du Jiu ? Une connaissance technique profondément enracinée que la population locale peut exploiter pour l'avenir ? L'Université de Petroșani s'inscrit dans cette démarche. Après avoir formé aux métiers de la mine pendant des décennies, elle propose des cursus dans les compétences techniques et le management. Elle adapte aussi ses programmes en fonction des besoins des entreprises.

"Pour moi, la vallée du Jiu, c'est la future Silicon Valley de la Roumanie et la vallée a aussi un avenir dans l'énergie parce que nous avons le potentiel, les compétences et la main-d'œuvre spécialisée ici," estime le directeur général de l'Université Sorin Mihai Radu.

Protéger un patrimoine

Mais il ne faudrait pas évacuer le passé minier de la vallée d'un coup de balai. C'est ce qu'estime Cătălin Cenuşă. Avec d'autres mineurs, des artistes locaux et des architectes, il a créé une association appelée Planeta Petrila. Depuis trois ans, il travaille bénévolement à réunir des objets en lien avec la mine dans un musée des mines non officiel qu'il nous fait visiter afin de préserver ce patrimoine.

Mais son œuvre probablement la plus ambitieuse se trouve dans un autre bâtiment : la reproduction d'une ancienne mine. C'est la première étape d'un projet qui, espère-t-il, attirera des visiteurs de Roumanie et de l'étranger. Il veut y reproduire l'environnement qu'il a bien connu.

Architecte de Bucarest, Ilinca Păun Constantinescu fait partie de Planeta Petrila. Avec des homologues installés à Timisoara et à Paris, elle a été alertée par des projets qui prévoyaient de raser tous les bâtiments de la mine. Ensemble, ils ont réussi in extremis à en préserver quelques-uns. Dans la vallée du Jiu, ils ont organisé des réunions pour rassembler des propositions de reconversion de la mine.

"Quand on a eu notre première réunion avec les citoyens de Petrila, certains ont eu l'idée - et cela nous a ouvert les yeux - de construire des piscines par exemple parce qu'il y avait de grands cônes remplis d'eau qui servaient à laver le charbon," explique l'architecte. "Donc il y aura un espace de loisirs sur le toit du bâtiment avec une jolie vue sur Petrila et sur tout le périmètre de la mine," indique-t-elle. "Ensuite, on aura un espace d'exposition dans l'autre grand cône ; c'est une idée de l'artiste Ion Barbu : il a proposé une rampe circulaire pour que le public puisse explorer cet espace très particulier," poursuit la jeune femme.

"Comme ce complexe de bâtiments est relié par le rail à la ville de Petroșani, cela en fait un excellent point de départ. C'est un nœud de circulation qui invitera le public à vivre cette nouvelle aventure," estime Ilinca Păun Constantinescu.

Une deuxième vie pour les anciennes mines ?

Mais ce projet qui pourrait lui aussi contribuer à la transition durable de l'économie de la vallée est menacé. Pour l'instant, seuls quelques bâtiments de l'ancienne mine ont obtenu un statut de protection. La question de savoir jusqu'à quel point le site peut devenir une attraction touristique fait encore l'objet de vives discussions.

Ces deux dernières années, environ 10.000 visiteurs sont venus découvrir les lieux. Cătălin Cenuşă leur sert régulièrement de guide.

"Dans dix ans, ce devrait être un musée, un vrai site historique industriel : la rénovation de ces bâtiments peut créer des emplois dans la vallée du Jiu, pour les gens de la ville de Petrila," assure Cătălin Cenuşă. "J'espère que dans dix ans, il y aura des touristes ici, qu'on y jouera des pièces de théatre et qu'on y projettera des films en plein air," s'imagine-t-il.

"Il y a un potentiel réel pour le tourisme sur ce site : la fin de l'extraction du charbon ne doit pas signifier la mort de la vallée, pas du tout," interpelle-t-il.

Gabriel, Nicolae, Catalin et Stefan sont unanimes : il ne faut pas reproduire l'erreur des années 90 qui a consisté à fermer les mines sans véritable stratégie en matière d'emploi.

Start-up innovantes, projets touristiques et techniques vertes, la vallée du Jiu montre déjà qu'elle a des ressources pour se bâtir un avenir durable.

Journaliste • Hans von der Brelie

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