La vice-secrétaire d'Etat américaine, Wendy Sherman, lance un avertissement après l’échec des discussions mercredi à Bruxelles entre l’Otan et Moscou.
Après quatre heures d'intenses négociations, les Etats-Unis et leurs alliés de l'Otan ont rejeté les exigences russes concernant l'Ukraine. Mais l'Alliance veut garder la porte ouverte aux pourparlers. Interrogée par Euronews, la vice-secrétaire d'Etat américaine, Wendy Sherman, a lancé un avertissement face à la menace d'une invasion russe contre Kiev.
"Il y aura un coût économique important si la Russie mène cette action. Je pense qu'il (Vladimir Poutine) le sait. Il aura entendu beaucoup de solidarité tout au long de la semaine", insiste la responsable américaine. Wendy Sherman assure que les Alliés seront "unis pour imposer des sanctions s'il fait le mauvais choix."
Le ton est identique de la part du secrétaire général de l'Otan. Il n’est pas question de mener une diminution unilatérale des forces de l’Alliance face au renforcement des capacités militaires russes le long de la frontière avec l’Ukraine.
"Nous devons comprendre que la Russie est l'agresseur. La Russie a envahi l'Ukraine, elle occupe une partie du territoire ukrainien en Crimée et elle continue de contrôler ou de déstabiliser l'est de l'Ukraine", ajoute Jens Stoltenberg. Pour le secrétaire général de l’Otan le risque d’un conflit armé en Europe est réel.