La Commission européenne veut faciliter les virements d'argent instantanés

Selon la Commission le transfert instantané va révolutionner le secteur des paiements
Selon la Commission le transfert instantané va révolutionner le secteur des paiements Tous droits réservés PATRICK T. FALLON/AFP or licensors
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Par Méabh Mc MahonEuronews
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L'institution veut développer, sécuriser et encadrer ces transferts qui se réalisent en 10 secondes.

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Faciliter les transferts d'argent en euros à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Cette option pourrait devenir obligatoire pour toutes les banques de l'UE. La Commission européenne a présenté mercredi des propositions en ce sens.

L'idée est de s'assurer que tous les paiements instantanés soient abordables, sécurisés et réalisés en moins de 10 secondes.

"La raison pour laquelle nous sommes allés de l'avant avec ce projet, c'est que compter sur le marché pour le réaliser prendrait beaucoup trop de temps et l'Europe ne veut pas être à la traîne. Elle veut être leader dans ce domaine", explique la Commissaire européenne en charge des services financiers. Mairead McGuinness compare d’ailleurs cette proposition comme le passage du courrier postal au courrier électronique.

Selon la Commission, seulement 11% de l’ensemble des virements en euros effectués dans l'UE sont instantanés. Certains transferts bancaires peuvent prendre jusqu'à trois jours.

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) salue cette annonce. L’organisation souligne que la technologie existe depuis plusieurs années mais les banques n'ont pas suivi. Les établissements financiers vont devoir proposer ce service au même prix qu’un virement. Autrement dit, il sera gratuit dans un très grand nombre de situations, se félicite l’association.

Anna Martin, spécialiste des questions financières au BEUC, y voit un autre bénéfice.

"Nous aurons également une meilleure prévention des fraudes. Cela signifie qu'il y aura une vérification de la correspondance entre le numéro IBAN et le nom du bénéficiaire et que si ce n'est pas le cas, le paiement ne sera pas effectué", explique-t-elle.

Dans un premier temps, le Parlement européen et les Etats membres doivent approuver la proposition et négocier les modalités et le calendrier de mise en œuvre.

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