"Vladimir Poutine se prépare à plus de guerre, à de nouvelles offensives"

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, lors de la réunion des ministres de la Défense de l'Alliance
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, lors de la réunion des ministres de la Défense de l'Alliance Tous droits réservés Olivier Matthys/AP
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Par Stefan Grobe
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A l'occasion de la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN, le secrétaire général de l’Alliance a appellé les pays membres à augmenter leurs capacités industrielles de productions de munitions pour aider l’Ukraine.

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"Vladimir Poutine se prépare à plus de guerre, à de nouvelles offensives et à de nouvelles attaques". Les propos du secrétaire général de l'OTAN sont clairs. Alors que les forces ukrainiennes font face à une pression toujours plus forte dans l'est du pays, Jens Stoltenberg lance un avertissement aux membres de l'Alliance : ils doivent faire plus et plus rapidement pour aider Kyiv.

Lors d'une réunion de deux jours à Bruxelles des ministres de la Défense de l'OTAN, le secrétaire général a porté son attention sur les capacités militaires et la logistique.

L'Ukraine tire actuellement jusqu'à 7 000 obus d'artillerie par jour, soit environ un tiers du nombre d'obus utilisés par la Russie. Il est donc crucial d'augmenter la production de munitions.

"Le rythme actuel des dépenses de l'Ukraine en matière de munitions est plusieurs fois supérieur à notre rythme de production actuel. Cela met nos industries de défense à rude épreuve. Par exemple, le temps d'attente pour les munitions de gros calibre est passé de 12 à 28 mois", souligne le secrétaire général de l’OTAN.

L’impact de la guerre sur l’économie européenne

Le conflit en Ukraine, les sanctions de l’UE en réponse à l’invasion russe, tous ces événements frappent aussi la croissance économique en Europe. La Commission européenne estime dans ses dernières prévisions, présentées cette semaine, que les 27 pourraient cependant échapper "de peu" à la récession cet hiver. Mais les incertitudes demeurent élevées à cause de la guerre.

"Les risques sont liés à l'invasion russe, à la guerre, aux conséquences sur l'énergie. C'est donc le plus grand risque auquel nous devons faire face", souligne le Commissaire européen en charge de l'Economie, Paolo Gentiloni.

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