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Le groupe ID du Parlement européen (extrême droite) exclut le parti allemand AfD

Maximilian Krah, candidat principal de l'AfD pour les élections européennes à Berlin le mercredi 24 avril 2024.
Maximilian Krah, candidat principal de l'AfD pour les élections européennes à Berlin le mercredi 24 avril 2024. Tous droits réservés Michael Kappeler/(c) Copyright 2024, dpa (www.dpa.de). Alle Rechte vorbehalten
Tous droits réservés Michael Kappeler/(c) Copyright 2024, dpa (www.dpa.de). Alle Rechte vorbehalten
Par Angela Skujins avec Mared Jones
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Cet article a été initialement publié en anglais

Cette décision intervient alors que la candidate principale des Verts a déclaré aux journalistes de Bruxelles que les partis d'extrême droite de l'UE représentaient un risque pour la cohésion du continent.

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Le groupe politique Identité et Démocratie (ID) du Parlement européen a demandé l'expulsion du groupe d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), selon l'agence de presse allemande dpa.

Mercredi, l'AfD a interdit à Maximilian Krah, son principal candidat, de faire campagne pour les prochaines élections européennes. Ce dernier s'est ensuite retiré de la direction du parti à la suite de pressions de l'AfD ainsi que d'autres partis membres du groupe Identité et Démocratie, tels que le Rassemblement national.

En France, Jordan Bardella, tête de liste du RN, a confirmé lors d'un débat télévisé mardi soir que son parti ne siégerait plus avec l'AfD après les élections du mois de juin.

"Je pense que l'AfD, avec laquelle nous avons eu l'occasion de travailler au Parlement européen ces cinq dernières années, a franchi des lignes que je considère comme des lignes rouges et, par conséquent, le Rassemblement national aura de nouveaux alliés à l'issue des élections européennes, mais ne siégera plus aux côtés de l'AfD", a-t-il précisé sur LCI.

Maximilian Krah a récemment provoqué un tollé en déclarant à un journal italien que les membres de l'unité d'élite SS des nazis, qui a été impliquée dans des crimes de guerre majeurs pendant la Seconde Guerre mondiale, "n'étaient pas tous des criminels de guerre".

Maximilian Krah a réagi en écrivant sur X, anciennement Twitter, que des "déclarations réelles et différenciées" étaient "utilisées à mauvais escient" pour nuire au parti qui avait actuellement besoin "d'unité".

"Pour cette raison, je m'abstiendrai de faire d'autres apparitions lors de la campagne avec effet immédiat et je démissionnerai en tant que membre du bureau exécutif fédéral", a-t-il déclaré.

Son assistant arrêté le mois dernier

L'homme de 47 ans était déjà sur la sellette après que les autorités bruxelloises ont perquisitionné ses bureaux au Parlement européen en rapport avec l'arrestation d'un assistant.

Le scandale survient à un moment peu propice pour le parti, alors que l'AfD espérait réaliser des gains importants lors des élections européennes de juin.

Les médias allemands ont accusé Maximilian Krah d'avoir des liens avec la Chine et la Russie. Le mois dernier, son collègue, Petr Bystron, de l'AfD, a démenti séparément les allégations d'un quotidien tchèque selon lesquelles il aurait reçu de l'argent d'un réseau pro-russe.

Le comité directeur de l'AfD a récemment déclaré que "la campagne électorale actuelle avait causé des dommages considérables au parti, dont le candidat principal avait fourni le prétexte".

La candidate des Verts critique la présence de l'extrême droite dans l'UE

La candidate principale des Verts européens, Terry Reintke, a déclaré aux journalistes au Parlement européen aujourd'hui à Bruxelles que les "extrémistes" de droite, en particulier l'AfD, sont le "bras étendu de Poutine dans l'Union européenne".

Terry Reintke, des Verts européens (deuxième à partir de la gauche), pose avec divers aspirants politiques avant un débat au Parlement européen à Bruxelles, le jeudi 23 mai
Terry Reintke, des Verts européens (deuxième à partir de la gauche), pose avec divers aspirants politiques avant un débat au Parlement européen à Bruxelles, le jeudi 23 maiAP

Il s'agit d'un "risque majeur pour l'Union européenne", a-t-elle déclaré.

"Nous savons très bien que l'extrême droite ne veut pas seulement détruire l'Union européenne, mais aussi notre démocratie. C'est pourquoi nous ne construirons pas de majorité avec eux et nous ferons tout notre possible pour que la présence de l'extrême droite soit la plus faible possible au sein du prochain Parlement européen".

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